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25 septembre 2019

La Maison Mikana célèbre ses 35 ans à Amos

4500 femmes et enfants ont bénéficié de ses services en matière de violence conjugale

Mikana Dionne Graveline art

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Avec l’aide de Pascale Dionne, Louise Graveline a présenté l’œuvre d’art réalisée par des femmes pour souligner les 45 ans du regroupement des maisons d’hébergement et les 35 ans de la Maison Mikana.

La Maison Mikana fête ses 35 ans à Amos. À ce jour, plus de 4500 femmes et enfants ont bénéficié des services de cette maison d’hébergement pour femmes victimes de violence et leurs enfants.

Monique Châteauvert Mikana

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Monique Châteauvert

En 1984, la Maison Mikana, qui signifie chemin en algonquin, a pris le relais de La Passerelle. Celle-ci offrait de l’aide aux femmes en difficultés depuis 1979.

«On a formé le collectif en 1983 pour reprendre cette œuvre fondée par les Sœurs des Sacrés-Cœurs. À deux religieuses pour maintenir un service 24/7, après quatre ans sans subvention et la communauté qui assumait les ressources humaines et financières, elles voulaient fermer le service», s’est souvenue Monique Châteauvert, l’une des fondatrices de la Maison Mikana, lors d’une fête organisée au parc Lions, le 21 septembre.

Elle a aussi souligné l’apport important des intervenantes ainsi que celui des femmes hébergées. «Elles nous en apprennent tous les jours. Elles nous apprennent comment elles ont pu survivre à tout ça et comment leur résilience est grande. Quand on voit des femmes qui s’en sortent, c’est aussi ça notre paie», a-t-elle affirmé.

Stéphane Saulter SQ

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le capitaine Stéphane Saulter

Un partenaire essentiel

Au fil des ans, la Maison Mikana est devenue une alliée importante des policiers. La Sûreté du Québec vient d’ailleurs de ratifier un protocole d’entente avec la collective afin d’offrir un meilleur service, mieux organisé et plus rapide.

«C’est une équipe professionnelle et dévouée sur qui les policiers et les victimes peuvent compter 24 heures sur 24, sept jours sur sept et 365 jours par année. Son travail auprès des femmes victimes de violence conjugale et de leurs enfants est un service essentiel pour notre communauté. Un gros merci à votre équipe pour le support prêté à mon équipe», a déclaré le capitaine Stéphane Saulter, directeur du centre de services de la SQ à Amos.

Reconnaissante

Invitée à témoigner de son expérience avec la Maison Mikana, Katie a rappelé qu’avant de passer par ses services, elle croyait qu’elle n’entrait pas dans la catégorie des femmes touchées par la violence conjugale par son statut, son éducation, etc.

«Maintenant, je sais que ces spécificités n’influent pas sur la possibilité d’être victime ou non. À mon arrivée, je ne me considérais pas comme une victime. J’étais dans le déni total. C’est grâce aux intervenantes, qui m’ont expliqué le cycle de la violence, que j’ai compris que j’étais en effet une victime. Je tiens à dire que je suis extrêmement reconnaissante envers la Maison Mikana et ses intervenantes», a-t-elle indiqué.

Une œuvre d’art

On a aussi dévoilé une courtepointe d’abord réalisée pour les 45 ans du Regroupement provincial des maisons d’hébergement par des femmes de Pikogan et d’Amos. Elles ont accepté de la refaire pour les 35 ans de la Maison Mikana. On y voit une femme, un chemin, une rivière, un tipi, une forêt de conifères ainsi que des empreintes d’enfants.

 

On peut notamment y lire: «Mikana signifie chemin en algonquin, comme la femme qui part vers un nouveau chemin de vie. C’est elle qui est ici avec ses enfants, qui prend du temps pour se ressourcer».

Des anges gardiens

Présente, la députée d’Abitibi-Ouest Suzanne Blais a remis un montant de 1000 $ à la Maison Mikana provenant de son enveloppe discrétionnaire.

«Je veux souligner le travail exceptionnel des intervenantes de la Maison Mikana. Les mots qui me viennent en tête sont résilience, écoute, approche, aide. Ce sont des femmes de cœur. Pour moi, ce sont les anges gardiens des femmes victimes de violence conjugale. Ce sont aussi des mamans, parce que souvent, quand la maman vient chercher de l’aide, elle est accompagnée de ses enfants», a-t-elle fait valoir.

Suzanne Blais députée

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Suzanne Blais, députée d'Abitibi-Ouest

Mikana Suzanne Blais

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La députée d’Abitibi-Ouest Suzanne Blais a remis un chèque de 1000 $ à la Maison Mikana. Elle est entourée des intervenantes Roxanne Letendre, Mélissa Howison, Sylvie Coulombe, Anne-Marie Boucher, Pascale Dionne, Louise Graveline et Joanie Dion.

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