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26 septembre 2019

Daniel Laframboise remis en liberté

Daniel_Laframboise_mugshot

©Sûreté du Québec

Daniel Laframboise avait été arrêté le 2 août 2018. Depuis ce temps, il était détenu de manière préventive.

Accusé d’une vingtaine de chefs, dont plusieurs d’agression sexuelle, Daniel Laframboise a été remis en liberté en attendant la suite des procédures intentées contre lui. Il a aussi opté pour un procès devant juge et jury, requête acceptée par la Cour.

Âgé de 50 ans, Laframboise est passé devant le juge Marc E. Grimard, le 26 septembre au Palais de justice de Rouyn-Noranda, devant une assistance d’une quinzaine de personnes, dont sa mère et son frère. L’audience s’est déroulée par visioconférence à partir de la prison d’Amos, où l’accusé se trouvait alors.

Conditions très restrictives

Lors de l’enquête sur remise en liberté, le juge l’a remis en liberté, mais moyennant de nombreuses conditions, dont celles de garder la paix et ne pas entrer en contact d’aucune manière avec les victimes présumées. À cet égard, le juge Grimard a assorti cette condition de plusieurs périmètres bien précis à ne pas franchir. Du même souffle, il lui a interdit de fréquenter les groupes d’entraide (comme les Alcooliques anonymes, par exemple).

Le frère de Laframboise a également engagé une caution de 10 000 $ avec dépôt, tandis que lui-même a dû assurer une deuxième caution de 10 000 $ sans dépôt. Il doit aussi demeurer chez sa mère, qui s’est portée garante de lui.

Parmi les autres conditions qu’il doit respecter, Daniel Laframboise doit se trouver un emploi et en faire la preuve sur demande. Il ne peut également pas utiliser Internet en tout temps, y compris au travail, sauf dans une démarche de recherche d’emploi sous supervision au Centre local d’emploi. Il lui est aussi interdit d’utiliser un ordinateur en tout temps, ni tout type de messagerie.

Le juge Marc E. Grimard a cependant permis à Laframboise d’utiliser le courriel de son frère pour communiquer avec son avocate, mais uniquement sous la supervision de ce dernier.

Quatre dossiers adultes, deux dossiers jeunesse

Laframboise doit revenir en cour le 9 octobre pour subir son enquête préliminaire dans le dossier concernant la sixième victime présumée. Les trois autres dossiers de nature adulte seront également entendus à ce moment-là.

Deux dossiers jeunesse pèsent aussi contre l’accusé. Dans ces cas, il devra se présenter en cour le 19 décembre pour fixer la date du procès.

Une vingtaine de chefs d’accusation

Daniel Laframboise a été arrêté le 2 août 2018 et fait face à près de 20 chefs d’accusations divers sur six victimes, dont cinq pour des agressions à caractère sexuel.

Parmi les chefs d’accusation portés contre Laframboise, il est question d’agression sexuelle, de voies de fait, de voies de fait graves, de menaces, de séquestration, de transmission d’images intimes des victimes et de fausse identité, alors qu’il se serait fait passer pour ses victimes. Il fait aussi face à des accusations d’avoir tenté d’induire ses victimes par des menaces, des accusations ou de la violence, afin qu’elles deviennent ses soumises.

Pour ce qui est de la sixième victime, les chefs d’accusations sont d’induire par menace la victime à accomplir ou faire accomplir quelque chose, soit «de lui trouver des filles», d’avoir entravé le cours de la justice en lui demandant de supprimer des éléments de preuve relatives à une victime, de harcèlement et d’utilisation d’une fausse identité afin d’obtenir un avantage pour lui-même.

Pas la première fois

Rappelons qu’en février 2019, Daniel Laframboise avait été remis en liberté dans la matinée sous de nombreuses conditions avant d’être de nouveau incarcéré, dans l’après-midi de la même journée, en raison du dépôt d’accusations supplémentaires. Depuis, il avait été gardé en détention préventive.

Avec la collaboration de Patrick Rodrigue.

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