15 janvier 2019

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©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La présence du célèbre chansonnier Jean Racine est loin d’être passé inaperçue.

Bien que l’organisateur du spectacle, Martin Lavoie, s’attendait à ce que les billets s’envolent plus rapidement, il se dit tout de même satisfait de cette 8e édition. 

«Je pensais que le fait qu’il y ait un nombre plus limité de billets disponibles cette année allait faire mousser la vente, admet-il. J’ai toujours pensé que l’on vendait des billets le soir même du spectacle lorsqu’on faisait ça au Théâtre Télébec, mais ce ne fut pas le cas samedi dernier. Malgré tout, je suis content, car nous avons réussi à atteindre notre objectif habituel de 10 000 $.» 

Parmi les moments forts de la soirée, on retient assurément les deux performances du chansonnier Jean Racine, qui a électrisé la foule avec L’ermite et Le blues du parc de La Vérendrye. «On a de belles leçons à tirer de Jean, estime Martin Lavoie. À son âge, il bougeait plus que nous et discutait plus avec la foule. Il prenait le temps d’expliquer la signification des chansons et ça ajoute beaucoup de chaleur et d’intimité.»

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

L’organisateur du spectacle, Martin Lavoie, a ouvert la soirée en interprétant la chanson «Budapest» de Georges Ezra.

Revoir la formule 

Un grand défi s’annonce pour Martin Lavoie et ses artistes pour les deux prochaines éditions. En effet, pour la 10e édition, qui se tiendra en 2021, l’organisateur souhaiterait atteindre le cumulatif de 100 000 $ en dons depuis les débuts du spectacle. 

«À ce jour, nous avons versé, en tout, 70 800 $ à La Ressource, précise Martin Lavoie. Pour atteindre le 100 000 $, il nous reste 30 000$ à amasser. Je sais que c’est un énorme défi, car nous avons seulement deux ans pour le faire, alors je pense à peut-être revoir la formule du spectacle.» 

Parmi les changements possibles, M. Lavoie songe à rapetisser sa liste d’artistes et à augmenter le nombre de chansons par personne. 

«On a beaucoup de travail à faire, confie-t-il. Je pense peut-être à laisser partir quelques artistes pour permettre à ceux sur scène d’en faire plus ou pour avoir de nouveaux talents. De plus, encore une fois, je trouve qu’on a été trop mélancolique. C’est quand même un spectacle de trois heures, alors je pense qu’il faut vraiment faire plus de chansons qui bougent et qui ont du rythme.»

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le duo de Julien Fournier et Ludovick Poirier a conquis la foule.