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Retour16 janvier 2019
La Vallée-de-l’Or prête pour sa transition vers les conteneurs de plastique
©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Voici l’un des conteneurs de polyéthylène qui a fait son apparition sur le territoire de la Vallée-de-l’Or.
Après avoir connu un grand succès avec l’essai de quelques conteneurs à déchets en polyéthylène l’an dernier, la MRC de la Vallée-de-l’Or (MRCVO) est prête à lancer un appel d’offres public pour en introduire 26 de plus sur son territoire.
La MRCVO procèdera graduellement au remplacement de ses 1200 conteneurs, qui sont présentement en métal. «Un conteneur de polyéthylène vaut 1500 $, alors ce serait beaucoup trop dispendieux pour la MRC de remplacer ses centaines de bacs d’un seul coup, indique le directeur du Service de l’environnement, Marco Veilleux. De plus, nous avons plusieurs conteneurs de métal qui sont neufs ou sinon en bonne condition, alors ce serait illogique de les remplacer tout de suite.»
D’un point de vue écologique et économique, la fabrication et la durabilité de ces bacs en plastique seraient plus avantageuses que les traditionnels conteneurs de métal.
«Le plastique a beaucoup évolué et ce n’est pas aussi jetable que ce l’était avant, précise M. Veilleux. Ce qui est intéressant avec le polyéthylène, c’est que ça ne nécessite pas d’entretien. Le métal, ça rouille et il y a des grafignes. Les coûts d’entretien sont plus élevés. De plus, ce n’est pas polluant d’avoir de bacs en plastique, car il n’y a rien qui s’écoule dans l’environnement et aller extraire du métal du sol avec des véhicules qui carburent au diesel, ça, c’est polluant.»
Le seul bémol que la MRCVO peut rencontrer avec les conteneurs en polyéthylène, c’est le vandalisme. «On a eu un premier conteneur qui est disparu parce que quelqu’un a mis le feu dedans, raconte Marco Veilleux. Là, le bac disparaît évidemment, mais pour le reste, c’est résistant.»
Un test à Senneterre
Le premier conteneur de polyéthylène a été introduit sur le territoire de la Vallée-de-l’Or en 2006, à Senneterre.
«Ça fait 12 ans que nous l’avons et il est presque comme neuf, soutient Marco Veilleux. Dans ce même laps de temps, un conteneur en métal aurait dû être restauré plusieurs fois. Celui en plastique, même après tout ce temps, on n’a jamais eu besoin d’y toucher pour le réparer. Ça nous donne espoir qu’on n’aura pas à les changer aussi souvent que les bacs en métal.»
Appel d’offres
Pour le moment, la MRCVO lance un appel d’offres public pour la fabrication de ses bacs. Au Québec, on compte trois entreprises qui en fabriquent.
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