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18 janvier 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Il percute une maison avec son camion en état d'ivresse: 1300 $ d’amende

Justice

©Photo - Archives

Malgré toutes les campagnes de publicité à ce sujet, les palais de justice sont remplis de dossiers de conduite avec facultés affaiblies.

Journée de volume record qui s’est étirée en soirée jusqu’à 20h30, lundi dernier au palais de justice de Val-d’Or, où plus de 200 dossiers de toutes sortes ont été traités.

Plusieurs d’entre eux concernaient des infractions liées à l’alcool au volant, dont un homme qui a percuté une maison avec son camion en novembre dernier alors que son taux d’alcoolémie approchait le double de la limite permise (le fameux .08), selon les faits rapportés au tribunal et reconnus par l’accusé, lequel a plaidé coupable.

L’évaluation des dommages à la maison n’est pas indiquée dans la preuve, mais la juge Denise Descôteaux, de la Cour du Québec, a condamné l’individu à une amende de 1300 $ et lui a révoqué son permis de conduire pour un an. L’homme a affirmé à la juge qu’il aura sa leçon. «J’ai perdu mon camion (de 56 000 $) dans l’accident, mais le plus important, c’est que personne n’a été blessé», a-t-il mentionné.

La juge n’en revient pas

Dans la même veine, la juge Descôteaux a notamment condamné deux autres individus à des amendes de 1500 $ en plus de leur retirer leur permis de conduire pour un an, après qu’ils aient plaidé coupable à des accusations d’avoir conduit un véhicule alors que leur taux d’alcoolémie dépassait le double de la limite.

L’un s’est fait prendre durant la dernière journée de la période de chasse, l’autre aux commandes d’un VTT pour sortir de sa cour. La juge a d’ailleurs exprimé son désarroi devant le nombre effarant d’infractions liées à la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool qui se retrouvent devant les tribunaux. Et ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres.

«Je n’en reviens pas! C’est la pire période que j’ai vécue comme juge pour ce type de délit, a-t-elle lancé en s’adressant autant à la salle qu’aux accusés. Je ne comprends pas qu’avec toutes les campagnes de publicité que le gouvernement fait là-dessus, autant de gens se font encore prendre à conduire avec les facultés affaiblies. C’est pourtant clair : quand on a consommé de l’alcool, on ne conduit pas, même à la chasse ou pour sortir de sa cour», a déclaré la juge Descôteaux.

«Je ne comprends pas qu’avec toutes les campagnes de publicité que le gouvernement fait là-dessus, autant de gens se font encore prendre à conduire avec les facultés affaiblies» - La juge Denise Descôteaux

Commentaires

31 janvier 2019

Jasmin

C'est vraiment pathétique comme sentence...je suis le résident de la maison...me faire réveiller par un vacarme de meme avec mes enfants qui aussitot entende un bruit se remémore la situation...quand on venait tout juste de faire nos rénovation extérieur sur la maison en plus... Le gars a presque le double d'alccol dans le sang...fait une accident qui va couter pas loin de 50000$ a ma maison....pas d'excuese..pense juste a lui et son camion....vraiment pis le juge en reviens pas mais donne une sanction ridicule et après se demande pourquoi le monde boit encore au volant???? Imaginer si il aurais percuté quelqu'un.... pis au dommage causé...fosset sauté...faite juste imaginer la vitesse en plus de l'alcool....un chose a dire PATHÉTIQUE notre justice et encore plus cette personne égocentrique

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