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04 janvier 2019

Malartic devient la vedette d’un roman d’horreur

Carine Paquin lance «L’Asile du Nord: Camille»

L'Asile du Nord

©Gracieuseté

«L’Asile du Nord: Camille» est le premier tome de la série jeunesse d’horreur de Carine Paquin.

Les jeunes amateurs d’horreur seront servis avec le premier tome de la nouvelle série jeunesse de la Malarticoise Carine Paquin, L’Asile du Nord: Camille, aux Éditions Boomerang, qui sera disponible en librairie dès la fin du mois. 

Il s’agira d’un tout nouveau genre pour l’écrivaine qui est plutôt connue du public pour ses livres jeunesse humoristiques Léo P. Détective privé, Full Textos ou encore Bloc Boy

«J’ai toujours été une fan de l’horreur, explique Carine Paquin. Ce manuscrit trainait dans mon ordinateur depuis quelque temps, j’attendais seulement le bon moment pour le publier.» 

C’est finalement 2019 qui sera la bonne année pour l’auteure qui habite désormais Montréal.  

«J’ai eu le temps de tailler ma place dans la littérature jeunesse depuis mes débuts en 2013, alors je pense que c’est le bon moment pour essayer quelque chose de nouveau», souligne Carine Paquin. 

Vrai et faux 

L’histoire, qui se déroule en 1999, suit Camille, une jeune patiente de l’hôpital en santé mentale de Malartic. Pour Carine Paquin, sa ville natale était le lieu idéal pour plonger ses lecteurs dans une atmosphère d’épouvante et de suspense. «Malartic est connue pour les soins offerts en santé mentale, estime Carine Paquin. Lorsque j’étais jeune, j’ai vécu plusieurs situations, comme voir des patients en jaquette bleue se sauver et courir dans les rues. Quand je raconte ça aux gens, ils n’en reviennent pas, mais à Malartic, les soins en santé mentale et tout ce qui s’y rattache, ça fait un peu partie de notre folklore.» 

Évidemment, l’écrivaine a ajouté son grain de sel pour rendre le tout effrayant aux yeux de ses lecteurs. Toutefois, Carine Paquin se fait un malin plaisir à refuser de préciser ce qui se distingue du vrai et du faux. 

«Je débute le roman en racontant le drame d’un incendie qui a causé la mort de plusieurs mineurs, ce qui est vrai, souligne-t-elle. Par contre, pour le reste du roman, je ne veux pas dire ce qui est vrai ou non. Je crois que quelque chose est encore plus épeurant lorsqu’on sait qu’une partie est réelle, mais qu’on ne sait pas quoi exactement.» 

Esprits 

Pour donner froid dans le dos à ses lecteurs, Carine Paquin a décidé de s’aventurer dans le monde surnaturel plutôt que des tueurs ou des monstres. 

«Les possessions, les esprits et les fantômes, c’est vraiment ça qui m’intéresse dans l’horreur, assure l’écrivaine. En plus, puisqu’il sera question de maladies mentales, je veux pousser les réflexions auprès des lecteurs à savoir si les personnes ont de vraies maladies ou si c’est un autre mal comme un esprit qui agit.» 

Tome 2 

Bien que le premier roman de cette nouvelle série ne soit pas encore sur les tablettes des librairies, Carine Paquin a déjà débuté le prochain tome de l’Asile du Nord. 

«Ce sera un nouveau patient et une toute autre histoire, précise-t-elle. Par contre, certains personnages des aventures de Camille apparaîtront et permettront aux lecteurs de faire des liens pour comprendre, notamment, les agissements ou les personnalités de ces personnages.» 

L’écrivaine sera présente le 6 janvier prochain pour présenter L’Asile du Nord: Camille à la bibliothèque municipale de Malartic.

Commentaires

5 janvier 2019

Ginette Chabot

Bonjour, Lorsque tu parles de mineur qui ont périls dans un incendie, serait-ce l'incendie de la East Malartic ? Car mon grand-père faisait parti des mineurs en question. Merci de répondre à mon questionnement !

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