06 octobre 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Gracieuseté

Marc Lemay (à droite) était présent aux Championnats mondiaux de vélo de montagne au Mont Sainte-Anne plus tôt cette année. C’est là qu’il a été approché pour siéger au collège arbitral et à la commission disciplinaire de l’UCI.

«Je suis vraiment très honoré. Quand j’ai reçu la lettre, les deux bras m’ont tombé. Je savais qu’il y avait une réunion de l’UCI et je pensais être nommé sur une des deux, mais pas les deux. Je me suis acheté de l’ouvrage. Je ne m’en plains pas», a confié Marc Lemay. 

Le président de l’UCI, David Lappartient, l’avait approché lors des Championnats mondiaux de vélo de montagne, qui avaient lieu au Mont Sainte-Anne à Québec. «Je lui ai dit que j’allais prendre ma retraite comme avocat et que j’allais avoir plus de temps. Il m’a indiqué qu’il aurait quelque chose pour moi», a soutenu le Rouynorandien. 

«Il cherchait des personnes indépendantes qui n’étaient pas impliquées dans le cyclisme. Je remplissais tous les critères en plus d’être bilingue. C’est un avantage parce que je suis capable de travailler dans cette langue», a-t-il ajouté. 

Des commissions importantes 

Les deux commissions ont des missions bien différentes. «Une gère la discipline, alors que l’autre sert à arbitrer des conflits entre athlètes et entraîneurs ou entre un athlète et sa fédération qui ne l’a pas sélectionné pour les Olympiques», a-t-il expliqué. 

Rappelons que Marc Lemay a été intronisé au Temple de la renommée de Cyclisme Canada en 2015. Il a aussi siégé pendant 14 ans au conseil d’administration du Comité olympique canadien en plus d’avoir été président de la Commission du vélo de montagne de l’UCI.