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08 octobre 2019

Val-d’Or s’oppose à la réforme en éducation de la CAQ

Le maire Pierre Corbeil est méfiant face à ce projet

Pierre Corbeil

©Photo Archives - Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le maire Pierre Corbeil est inquiet face au projet de loi 40 du gouvernement provincial.

Alors que le projet de loi 40 du ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a été déposé il y a quelques jours, le maire Pierre Corbeil a fait savoir ses inquiétudes face aux intentions du gouvernement caquiste, qui prévoit transformer les commissions scolaires en centre de services.

Il faut dire que ce projet cause bien des émois partout au Québec. À Val-d’Or, le maire craint que cette réforme retire du pouvoir aux régions. 

«Je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle avec ce qu’on a vécu au niveau du domaine de la santé, dans un exercice de centralisation et de prise de décision ailleurs que chez nous, souligne Pierre Corbeil. On transpose ce modèle-là dans l’éducation.» 

Le premier magistrat s’inquiète pour la collaboration qui règne depuis plusieurs années entre le milieu municipal et celui de l’éducation. 

«À Val-d’Or en particulier, mais aussi dans toute la MRC de la Vallée-de-l’Or, nos relations sont très étroites avec le monde de l’éducation, déclare M. Corbeil. Nous utilisons de façon optimale les équipements municipaux et scolaires pour des activités physiques, développer de saines habitudes de vie ou encore pour des activités culturelles. Cette communication entre les deux paliers est très intime pour le mieux-être de notre population.» 

«Et là, il y a un inconnu qui va se mettre en travers de notre chemin et qui va probablement rendre plus complexe la prise de décision», ajoute-t-il. 

«On pense que les centres de décisions devraient être locaux ou régionaux»  - Pierre Corbeil 

Le projet de loi pourrait également permettre au ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur d'imposer des regroupements de services et de déterminer des objectifs concernant l'administration, l'organisation ou le fonctionnement d'un ou de l'ensemble des centres de services scolaires. 

«J’ai comme l’impression que ces centres de services là vont devoir d’abord répondre au ministère de l’Éducation à Québec, ensuite aux citoyens, aux professeurs et finalement aux directions d’école», conclut Pierre Corbeil. 

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