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16 octobre 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

«Il est temps de sortir notre circonscription de l’opposition»

Isabelle Bergeron se dit confiante de l’emporter le 21 octobre

Isabelle Bergeron

©Photo Le Citoyen - Dominic Chamberland

La candidate libérale Isabelle Bergeron en compagnie du ministre sortant François-Philippe Champagne.

Engagée dans une course à trois, peut-être même à quatre, la candidate libérale Isabelle Bergeron dit croire en ses chances de sortir gagnante dans Abitibi – Baie James – Nunavik – Eeyou aux élections fédérales du 21 octobre.

«Je suis extrêmement confiante que les citoyens feront le bon choix, a-t-elle affirmé lundi en marge d’un point de presse à Val-d’Or avec le ministre de l’Infrastructure sortant, François-Philippe Champagne.

«Le Bloc québécois ne formera jamais le gouvernement tandis que les conservateurs se préparent à faire des coupes de 53 milliards $, ce qui serait dangereux pour notre région et qui m’inquiète pour l’avenir de mes enfants. On ne le dira jamais assez : un vote pour le Bloc, c’est un vote pour le Parti conservateur», a soutenu Mme Bergeron.

Selon celle-ci, la région aurait tout intérêt à basculer du côté du pouvoir, détenu par les libéraux de Justin Trudeau depuis 2015. «Dans l’opposition, on ne peut pas prendre part aux décisions, a mentionné Isabelle Bergeron. Notre circonscription est dans l’opposition depuis 2004 et il est temps d’en sortir, après avoir passé à côté de plusieurs programmes. Est-ce qu’on peut se donner les moyens d’être à la table de décisions?», s’est-elle demandée tout haut.

«Isabelle est une candidate d’exception en mesure d’être une voix forte et une excellente porteuse de ballon pour sa région à Ottawa. Votre région le mérite. Choisissons d’être dans l’action; un Québec fort, c’est un Québec au gouvernement», a renchéri François-Philippe Champagne, dépêché en Abitibi par son parti pour appuyer Mme Bergeron et Claude Thibault (la candidate du PLC dans Abitibi – Témiscamingue).

Engagements pour la route 117 et la connectivité

Directrice des ressources humaines à la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois depuis une dizaine d’années, Isabelle Bergeron dit s’être lancée en politique pour une raison bien claire. «Je veux changer des choses, être au service des citoyens et faire une différence pour ma région, a-t-elle signalé. Claude Thibault et moi, on va se tenir debout à la Chambre des communes pour la région. Nous avons les compétences et les qualités pour le faire.»

Le Parti libéral du Canada et ses candidates locales ont ainsi pris l’engagement d’investir massivement pour améliorer la route Transcanadienne 117 (par l’ajout de voies de dépassement entre Rouyn-Noranda et Val-d’Or) de même que la connectivité cellulaire et internet dans la région. «Nous serons bien plus qu’un simple partenaire du développement de la route 117 comme l’ont annoncé les candidats conservateurs de la région; la sécurité des utilisateurs de la Transcanadienne mérite bien plus qu’une promesse de coopération, a déclaré Mme Bergeron.

«Depuis le début, l’amélioration de la 117 est une priorité pour moi. Je l’avais d’ailleurs indiqué dans ma lettre de motivation au parti (pour sa candidature), a-t-elle poursuivi. Il faut pousser ce dossier à Ottawa, car cette route se veut l’accès direct vers le Nord, elle est très importante pour le développement économique et touristique de notre région», a fait valoir la candidate, qui compte aussi rendre l’internet haute vitesse accessible à chaque foyer de son comté d’ici 2030.

«Il y a un enjeu de sécurité avec la route 117 et il faut maintenant aller un peu plus vite pour son amélioration, a repris François-Philippe Champagne. Dans ce qu’on pourrait appeler un compte conjoint (!), des sommes sont disponibles à Ottawa pour le Québec en infrastructures, non seulement pour les routes, mais aussi pour les centres sportifs, les infrastructures vertes et le transport en commun», a-t-il souligné.

En contact avec Guy St-Julien

Par ailleurs, Isabelle Bergeron dit être en contact constant avec l’ancien député conservateur et libéral Guy St-Julien, le dernier député d’Abitibi – Baie James – Nunavik – Eeyou à avoir été membre du gouvernement fédéral (de 1984 à 1993 sous Brian Mulroney et de 1997 à 2004 sous Jean Chrétien et ensuite Paul Martin).

«Sans dire qu’on se parle à tous les jours, on discute régulièrement. Il prend de mes nouvelles et me donne quelques conseils pour la campagne électorale, indique Mme Bergeron. J’adhère aux valeurs libérales, c’est un parti d’investissements et j’ai hâte de me mettre au travail avec cette équipe. Je ne prétends pas tout connaître, mais ceux qui me connaissent savent que j’ai une bonne capacité de convaincre quand je veux quelque chose.»

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