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18 octobre 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

«Il n’y a pas une grande différence entre le Parti libéral et le Parti conservateur…»

Guillaume Lanouette explique son adhésion au parti de Maxime Bernier

Guillaume Lanouette

©Photo - Gracieuseté

Guillaume Lanouette, candidat du Parti populaire du Canada dans Abitibi – Baie James – Nunavik – Eeyou.

C’est parce qu’il ne se reconnaissait plus chez les conservateurs que Guillaume Lanouette a décidé de défendre les couleurs du nouveau Parti populaire du Canada aux élections fédérales du 21 octobre.

«Le virage à gauche d’Andrew Scheer (le chef conservateur) en est la principale raison. Avec lui, je ne vois plus beaucoup de différence entre le Parti libéral et le Parti conservateur, mentionne le candidat des troupes de Maxime Bernier dans le comté Abitibi – Baie James – Nunavik – Eeyou.

«Le Parti populaire du Canada correspond davantage à mes valeurs et Maxime Bernier gagne à être connu, ajoute-t-il. Le temps est venu de dépenser l’argent des contribuables aux bonnes places et de contrôler l’immigration avec des limites claires. Notre pays aurait un meilleur nom à l’étranger avec notre parti au gouvernement; Justin Trudeau n’est pas un très bon chef d’État», soutient M. Lanouette.

Candidat du Parti conservateur du Québec dans Rouyn-Noranda – Témiscamingue aux élections provinciales de 2018, le résident de Rivière-Héva est bien conscient que ses chances et celles du PPC de l’emporter lundi sont nulles, sauf que le travail effectué dans la présente élection ne sera pas vain, selon lui. «Cette élection sert surtout à préparer le terrain pour la prochaine, qui pourrait bien être anticipée, car j’ai l’impression qu’on aura un gouvernement minoritaire», avance-t-il.

En faveur du gazoduc

Pendant que certains candidats n’osent pas trop se mouiller concernant le projet de gazoduc qui traverserait l’Abitibi d’ouest en est, Guillaume Lanouette, lui, se dit clairement en faveur malgré son côté controversé au niveau de l’environnement. «Je suis pour ce projet, qui contribuerait au développement économique de la région. C’est possible de faire du développement économique de façon responsable pour l’environnement», affirme celui qui voudrait s’attaquer aux taxes sur le carburant.

Âgé dans le milieu de la trentaine, M. Lanouette a été bien peu visible durant la campagne électorale, mais il faut dire qu’il ne pouvait pas prendre congé de son emploi de mineur à Thunder Bay pour North American Paladium. «J’ai décidé de ne pas prendre de pancartes pour éviter de polluer le paysage!, lance-t-il, mi-sérieux mi-blagueur. Je ne suis pas nécessairement un gars d’événement; je préfère aller vers les gens pour faire connaître notre nouveau parti qui pourrait leur apporter du bien.»

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