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Retour22 octobre 2019
«Je suis déçue, mais il faut respecter le choix des citoyens» - Isabelle Bergeron
Elle perd contre la bloquiste Sylvie Bérubé
©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Isabelle Bergeron a pu compter sur l’appui de ses proches et amis lors des élections fédérales.
La libérale Isabelle Bergeron et candidate dans Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou a du s’avouer vaincue après une chaude lutte contre la candidate du Bloc québécois, Sylvie Bérubé, lors des élections de lundi.
À 23h45, Isabelle Bergeron terminait sa toute première expérience en politique fédérale avec 6806 votes, alors que sa plus proche rivale, Sylvie Bérubé, l’emportait avec 9388 voix. «C’est sûr que je suis déçue, mais il faut respecter le choix des citoyens, estime Mme Bergeron. Mon équipe et moi avons travaillé fort et nous sommes allés sur le terrain. Je suis fière de notre campagne.»
Pour la Valdorienne, cette défaite représente également une perte en quelque sorte pour la région qui a élu Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire (Abitibi-Témiscamingue), tous deux du Bloc québécois.
«Je tenais vraiment à gagner cette élection pour faire sortir la région de l’opposition, mais ce soir, ce n’est pas ce qu’on vit, souligne la libérale. Depuis le début que je martèle ce message: pourquoi est-ce qu’on ne se donne pas les moyens de sortir de l’opposition et d’être au pouvoir, à la table des décisions? Ça fait 16 ans que la région est dans l’opposition.»
©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos
La lutte chaude qui opposait Sylvie Bérubé et Isabelle Bergeron a captivé les électeurs d’Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou.
Pour le moment, Isabelle Bergeron ignore ce que lui réserve l’avenir dans le milieu de la politique.
«Est-ce qu’on peut s’attendre à me revoir aux prochaines élections? Je ne sais pas. J’ai toujours été intéressée par la politique et quand j’ai rencontré les citoyens sur le terrain durant la campagne, ça m’a réconfortée par rapport à ma motivation de pouvoir les représenter à Ottawa. Je vais réfléchir pour la suite des choses», conclut Isabelle Bergeron.
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