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24 octobre 2019

Projet de loi 40: la région exige d’être entendue

L’Association des commissions scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue dénonce la réforme caquiste

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©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le projet de loi 40 du ministre Jean-François Roberge prévoit l’abolition des commissions scolaires.

Après les réactions de divers élus de la région, c’est maintenant au tour de l’Association des commissions scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue (ACSAT) de dénoncer le projet de loi 40 du gouvernement caquiste, mais aussi ses méthodes de consultation dont elle est présentement exclue. 

Les représentants de l’ACSAT demandent ainsi à être entendus lors des consultations particulières à venir concernant cette réforme, alors qu’aucune commission scolaire de la province n’a été convoquée encore. 

«Seulement une trentaine de groupes sont invités en ce moment. Parmi eux, aucune commission scolaire membre de la Fédération des commissions scolaires du Québec ni aucun regroupement régional ne seraient convoqués», déplore-t-on dans un communiqué. 

De plus, l’ACSAT estime que «l’abolition d’un palier démocratique dépossède les Québécois du contrôle d’un bien public primordial au développement de notre société: l’éducation». 

Le projet de loi pourrait en effet permettre au ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur d'imposer des regroupements de services et de déterminer des objectifs concernant l'administration, l'organisation ou le fonctionnement d'un ou de l'ensemble des centres de services scolaires.  

«La perte d’autonomie des milieux et le fait que les petites communautés sur notre territoire n’auront pas de représentation garantie au sein des centres de services scolaires sont très préoccupants, affirme Gaétan Gilbert, président de l’ACSAT et président de la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois (CSOB). C’est pourquoi nous demandons officiellement d’être entendus en commission parlementaire lors des futures consultations particulières de la Commission de la culture et de l’éducation au sujet de ce projet de loi.» 

«La commission parlementaire nous aurait permis de faire connaître les particularités de notre milieu», ajoute Gilbert Barrette, président de la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA).  

M. Barrette assure d’ailleurs avoir sensibilisé l’un des députés de la CAQ de la région. 

«J’en ai parlé avec notre députée Suzanne Blais et elle dit être également agacée. On compte sur elle pour mettre de la pression sur son gouvernement», conclut Gilbert Barrette. 

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