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28 octobre 2019

Yannick St-Amand a enfin pu toucher «son» Juno

Il l’avait remporté avec Voïvod au printemps

Yannick St-Amand Juno Web

©gracieuseté

Yannick St-Amand a profité de son récent passage au Studio RadicArt pour prendre une photo avec le prix Juno qu’il a remporté avec Francis Perron.

S’il avait remporté un prestigieux prix Juno le 17 mars grâce à Voïvod, ce n’est qu’il y a quelques semaines que Yannick St-Amand a enfin pu y toucher.

L’Amossois était en nomination pour la deuxième fois à cet équivalent canadien du Gala de l’ADISQ avec l’un des albums sur lesquels il avait travaillé. En 2017, l’album Beast de son groupe Despised Icon, qu’il avait réalisé, était aussi en lice dans la catégorie Album de musique Métal/Hard de l’année.

Mais cette fois-ci était la bonne. Yannick St-Amand a procédé au matriçage (mastering) de l’album The Wake de Voïvod, paru en 2018 sur Century Media. Un travail de collaboration de tous les instants avec le réalisateur Francis Perron, du Studio RadicArt, en Mauricie. «J’étais de passage à Trois-Rivières. J’en ai profité pour aller le saluer et enfin toucher au Juno», raconte-t-il.

Très investi

Son travail sur le 14e album studio du légendaire groupe originaire de Jonquière n’est pas le fruit du hasard. Yannick St-Amand était parmi les trois ingénieurs de son considérés par Voïvod pour effectuer le matriçage.

«On devait faire une sorte de pitch de vente avec le mastering de trois chansons de l’album. Puis, le groupe a analysé notre travail à l’aveuglette. Et les gars ont retenu mon master. Je ne suis pas très compétitif, mais ça fait vraiment un petit velours. Les deux autres gars n’étaient pas des deux de pique. Toutes les propositions étaient excellentes. Ce qui les a accrochés chez moi, c’est ma conception du mastering assez transparente, le respect du mix. On peut reconnaître le mix de Francis, avec une petite touche de plus. Mon objectif, c’est que mes clients reconnaissent ce qu’ils ont fait, en y apportant un petit extra», explique-t-il.

«C’est plus une job d’écoute, un trip de mélomane. Je me laisse inspirer par la musique» - Yannick St-Amand

Yannick St-Amand s’est investi plus que la normale dans cet album de Voïvod. «On a pu finaliser l’album ensemble, Francis et moi. Il m’envoyait des mix et je lui proposais des corrections. C’est le genre de projet où tu t’impliques à 100 % pour que tout le monde soit le plus satisfait possible. C’est sans doute le groupe avec lequel j’ai travaillé qui a la plus grande notoriété», fait-il valoir à propos de Voïvod, qui roule sa bosse depuis plus de 35 ans et a influencé des hordes de musiciens des scènes métal et rock.

Une réorientation

Cet honneur vient aussi consacrer l’Amossois dans le virage qu’il a amorcé ces dernières années, où il délaisse son Northern Studio au profit de Yannick St-Amand Mastering.

«Je vais encore réaliser certains albums, comme je viens de terminer celui de Despised Icon qui sortira le 15 novembre, et je continue d’être leur technicien en tournée. Mais sinon, je veux surtout faire du mastering. Ça me permet de passer plus de temps avec ma famille. Ce n’est vraiment pas la même implication qu’un studio d’enregistrement. Je dois travailler sur une vision d’ensemble de l’album, que ça soit homogène et fluide, qu’on ait l’impression d’être toujours dans la même zone en passant d’une chanson à l’autre», souligne celui qui travaille comme technicien spécialisé au Théâtre des Eskers.

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