Culture
Retour01 novembre 2019
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
«Quelle belle édition!»
Le FCIAT a offert une édition haute en couleur
©Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue/Christian Leduc
La 38e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue aura mis la région à l’honneur.
Le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue a offert une 38e édition qui a alterné entre la fierté du cinéma régional ainsi que plusieurs films assez fracassants.
«Quelle belle édition c’était! On avait une excellente programmation avec des films différents. On en avait des émouvants et d’autres qui faisaient réfléchir», a souligné un des cofondateurs, Guy Parent.
La présence de Jean-Marc Vallée a aussi été un fait assez important de cette édition. «Il a été extrêmement disponible pour tout le monde. Il était hyper engagé avec tout le monde», a exposé le cofondateur.
Fierté régionale
Le cinéma régional a pris une place importante dans la programmation alors que le festival a présenté son nombre le plus important de films produit en région. «On a senti la fierté des gens. De plus, ceux qui viennent de l’extérieur ont pu découvrir notre cinéma et des artisans de grande qualité», a fait valoir Guy Parent.
«C’est vraiment bien d’avoir du cinéma régional comme ça. Les gens arrivent ici et peuvent repartir avec une partie de l’Abitibi-Témiscamingue avec eux», a-t-il ajouté.
Il faut aussi dire que les productions régionales ont épaté alors que les Chiens-Loups de Dominic Leclerc a remporté la palme avec le Grand Prix Hydro-Québec remis au coup de cœur du public alors que Le Défi de Mélissa Major remportait le prix Télébec et que Brothers for life – mémoires d’une saison de Martin Guérin obtenait une mention spéciale pour ce prix. «Cette année, on avait tellement de productions de qualité. De voir des Armand Vaillancourt et des Jean-Marc Vallée complimenter Dominic et Alexandre, c’est inespéré pour des cinéastes comme eux», a confié le cofondateur du Festival.
Des films coup de poing
Une chose a cependant frappé dans la programmation. Plusieurs films avaient des fins assez corsées qui laissaient les cinéphiles un peu dans toutes leurs émotions. «Ce n’était pas nécessairement pas voulu d’avoir des films avec autant de fins comme ça. C’est un hasard», a indiqué Guy Parent.
Néanmoins, ces films ont fait jaser. Et, quelquefois, les applaudissements ont pris leur temps à prendre leur envol, notamment lors de la projection de Jouliks. «Avec des films comme ça, c’est normal. Les gens ont besoin de laisser tomber les émotions. On voit ça partout, dans tous les festivals», a fait savoir Guy Parent.
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