Culture
Retour28 novembre 2019
Lydia Lévesque: être née pour chanter
La chanteuse de Chapais gagne en popularité
©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Lydia Lévesque compose ses propres mélodies depuis l’âge de 15 ans.
S’il y a un an et demi peu de personnes connaissaient Lydia Lévesque, aujourd’hui, c’est une tout autre histoire, alors que la jeune chanteuse de 22 ans cumule les centaines d’abonnés sur ses réseaux sociaux et les contrats professionnels.
La Valdorienne d’adoption casse véritablement le moule avec son allure et son genre indie folk. Du haut de ses 22 ans, la jeune chanteuse a déjà fait ses preuves auprès de nombreuses organisations. En une année, la chanteuse originaire de Chapais a été la tête d’affiche de Chapais en fête, a participé au Festival de Blues Eldorado et performera au prochain téléthon pour La Ressource.
Toutefois, l’artiste a dû travailler fort pour en arriver à ce résultat. «Ce qui est difficile quand tu arrives dans une nouvelle région, c’est que tu dois faire ta marque, estime Lydia Lévesque, qui habite Val-d’Or depuis près de deux ans. Tu dois un peu courir après tout le monde pour prendre part à des événements, mais c’est normal.»
Le bouche-à-oreille fait déjà du chemin et a permis à la chanteuse de tailler sa place. «J’ai eu des contrats cet été grâce à des personnes qui ont parlé de moi, assure Lydia Lévesque. Je trouve ça incroyable, surtout considérant que je ne fais pas de spectacles depuis très longtemps et encore moins de longues prestations.»
Née pour chanter
«On peut quasiment dire que j’ai appris à chanter avant de parler, lance Lydia Lévesque en riant. Sans blague, mes parents m’ont acheté un micro lorsque j’avais cinq ans, car je chantais tout le temps. Ç’a toujours été une passion pour moi.»
À ce même âge, la jeune Lydia a présenté un numéro pour la première fois lors d’une soirée de talents amateurs à Chapais. À cette époque, même les frères Sonny et Érik Caouette (mieux connu désormais comme le duo des 2Frères) y participaient.
«Mes parents ne s’attendaient pas à ce que ça donne grand-chose, croit-elle. J’étais juste une petite fille haute comme trois pommes qui aimait chanter.»
Finalement, cette expérience lui aura donné encore plus l’amour de la scène et de la musique. «J’étais un peu gênée, mais je me souviens que j’avais adoré ça. Après le spectacle, Guy Caouette, le père des 2Frères, est allé voir ma mère et lui a dit que j’avais vraiment du talent et du potentiel.»
©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Lydia Lévesque enregistre toutes ses chansons chez elle, grâce à de l’équipement professionnel.

«Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui sont passionnés par la musique, c’est de foncer. Il ne faut pas se soucier de ce que les autres peuvent dire ou penser, on doit se faire confiance» - Lydia Lévesque
Une adolescence musicale
Dès cette première expérience sur scène, Lydia Lévesque a continué à faire des spectacles ou des concours amateurs. À neuf ans, elle a remporté la première position d’un concours de talents à Chapais en interprétant un succès anglophone de Céline Dion.
«J’étais contre des personnes âgées de 16 ou 17 ans, se souvient-elle en riant. Je n’en reviens toujours pas. Mes parents non plus d’ailleurs! J’avais toujours remporté des prix coup de cœur, mais rien d’autre.»
À partir de ce moment, ses parents l’ont encouragée à suivre des cours de chant, à participer au camp musical de Métabetchouan–Lac-à-la-Croix et à apprendre à jouer d’un instrument.
«J’ai eu une adolescence très musicale, souligne Lydia Lévesque, qui possède désormais un ukulélé, un clavier et deux guitares électriques. Les autres filles avaient des occupations typiques d’ados et moi, je ne faisais que de la musique dans mes temps libres. J’adorais ça! Mes parents m’ont toujours poussée à vouloir aller plus loin et me dépasser.»
En grandissant, Lydia Lévesque a décidé de dépasser ses limites en tentant sa chance aux auditions de chants pour l’émission Mixmania3 et à deux reprises pour La Voix.
«Même si je n’ai pas été choisie, ç’a tout de même été de super expériences professionnelles, estime-t-elle. Je ne regrette pas du tout d’avoir essayé.»
Faire sa place
Aujourd’hui, Lydia Lévesque développe sa carrière musicale à temps partiel. «C’est dur vivre de ça, j’en ai conscience, admet-elle. Mais c’est sûr que ça demeure mon rêve ultime.»
Par contre, elle ne lésine pas pourtant. Avec l’aide de son copain Dominic Côté, vidéaste amateur, la chanteuse publie régulièrement des vidéo clips de ses chansons sur sa page Facebook. Aujourd’hui, on compte 636 abonnés.
«Ce dont je suis le plus reconnaissante, c’est que j’ai toujours eu des personnes dans mon parcours qui m’ont encouragée et qui m’ont aidée», conclut Lydia Lévesque.
Rendez-vous au https://www.facebook.com/LydiaLevesqueMusique/ pour découvrir l’univers musical de Lydia Lévesque.
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