Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Justice

Retour

04 décembre 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Affaire Morin: le procès à l’automne 2020?

Valdorien accusé de meurtre prémédité

Stéphane Morin

©Photo - Facebook

Stéphane Morin (photo) est accusé d’avoir causé la mort de Serge Paré en septembre 2018 dans le secteur de Desmaraisville.

Les procédures judiciaires suivent leur cours dans l’affaire Stéphane Morin, ce Valdorien de 56 ans accusé de meurtre prémédité contre la personne de Serge Paré.

Le dossier revenait devant le tribunal, le 3 décembre au palais de justice de Val-d’Or, pour déterminer la suite des choses dans les étapes préparatoires au procès. Lors d’une audience tenue devant le juge Raymond W. Pronovost, de la Cour supérieure, la procureure de la Couronne, Me Véronic Picard, et l’avocat de la défense, Me Martin Latour, ont convenu de reporter la cause au 7 avril prochain où, si tout se déroule comme prévu, le lieu (Val-d’Or ou Amos) et les dates du procès pourraient enfin être fixés.

Le juge Pronovost a évoqué l’automne 2020 pour la tenue du procès, qui devrait s’étendre sur plusieurs jours, voire quelques semaines. Entre temps, la défense aura jusqu’au 13 mars pour produire ses requêtes après avoir pris connaissance du contenu des paquets scellés (qui contiennent des informations sur la preuve), scellés dont l’ouverture a été autorisée par le juge lors de l'audience du 3 décembre. De plus, les avocats de la Couronne et de la défense prévoient trois jours de débat (voir-dire) sur l’admissibilité en preuve de certaines déclarations de l’accusé aux enquêteurs.

Rappelons que Stéphane Morin demeure détenu depuis son arrestation, en septembre 2018, en lien avec la mort de Serge Paré, 61 ans, dont le corps a été découvert dans un camp de chasse du lac Opawica, près de Desmaraisville, au nord de Lebel-sur-Quévillon.

Morin a été formellement cité à procès pour meurtre au premier degré, la plus grave accusation du Code criminel, à la suite de son enquête préliminaire, en mai dernier. S’il est reconnu coupable, le suspect écopera de la peine automatique de l’emprisonnement à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins 25 ans de détention.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média