10 décembre 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le directeur général hockey des Foreurs, Pascal Daoust.

Pour le directeur général hockey, la prochaine période d’échanges sera quelque peu différente de celles qu’il a connues auparavant dans la LHJMQ, car celui-ci croit que peu de joueurs de 19 et de 20 ans vont changer d’adresse au cours des prochaines semaines. Toujours selon lui, la majorité des vétérans de 19 ans disponibles seront ceux qui ne reviendront pas dans la ligue en 2020-2021, puisqu’ils feront le saut chez les professionnels et cette rareté risque de créer des prix astronomiques pour des joueurs de 18 ans. 

«Il va falloir qu’on soit créatifs et audacieux. Comme je dis souvent, pour 500 heures passées au téléphone, il y a à peu près l’équivalent de la dernière demi-heure qui va être consommée. Beaucoup d’heures d’efforts et de tentatives risquent de mener à rien, ne cache pas Daoust. 

«Par exemple, si on décidait d’investir sur un gars comme Dawson Mercer, ça coûterait un bras et la moitié de l’autre et il faudrait qu’on se débrouille avec cette autre moitié pour faire le reste. Vient un moment où tu es à un Dawson Mercer près d’y aller le tout pour le tout, mais je continue à croire que nos jeunes ont encore une expérience à aller chercher et que notre noyau de qualité peut encore grandir», ajoute-t-il. 

Nause encore dans les plans 

Pascal Daoust refuse pour le moment de tourner la page dans le dossier du défenseur Evan Nause, cet espoir du Nouveau-Brunswick repêché au 6e rang du dernier repêchage et qui a décidé d’aller dans la USHL. 

Rappelons que les Foreurs ont le choix de garder Nause dans leur giron ou de le libérer afin de récupérer le sixième choix en compensation lors de l’encan 2020, qui aura lieu à Sherbrooke. L’organisation devra annoncer ses intentions au circuit Courteau vers la fin de la saison régulière, mais prendra le temps qu’il faut pour étudier les possibilités. 

«Présentement, Evan vit sa première moitié de saison avec son équipe et il est heureux jusqu’à maintenant. Il a du succès, donc ça nous dit qu’on ne s’est pas trompé à son sujet. On a le privilège de décider si on s’entend avec l’athlète ou une autre équipe s’il fait le choix de venir dans notre ligue. Sinon, on récupère la pleine valeur», mentionne Pasca Daoust. 

«C’est là que cette valeur est importante pour moi. Sur le plancher du Centre Vidéotron, je n’avais aucune demande pour le 6e choix et les gens qui voulaient le prendre, à ce moment-là, autant ils n’avaient pas de valeur ou ils me donnaient l’équivalent de quatre 25 cennes pour 1 $, et même à peine. Il valait mieux prendre le meilleur joueur disponible et j’ai encore cette valeur disponible pour peut-être le monnayer au prochain repêchage», a indiqué le patron hockey des Foreurs. 

Un nouveau visage 

Avec Pascal Daoust qui concentre ses énergies au deuxième étage, les Foreurs doivent toujours se trouver un nouvel entraîneur-adjoint pour se joindre à Pascal Rhéaume et à Pascal Luneau derrière le banc. 

L’équipe valdorienne a mené des entrevues et un candidat est sur le point d’être embauché. S’il ne restait que les papiers à signer, Daoust a confirmé que le nouveau membre du personnel hockey sera en Abitibi à partir du 26 décembre.