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13 décembre 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Andrew Scheer: une démission peu surprenante dans la région

Martin Ferron Mario Provencher - Parti Conservateur

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les candidats conservateurs de la région à la dernière élection: Martin Ferron (à gauche) et Mario Provencher (à droite).

POLITIQUE - La démission du chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, n’a pas surpris le maire de Malartic, Martin Ferron, alors que le candidat conservateur dans Abitibi-Baie˗James-Nunavik-Eeyou n’avait pas caché son insatisfaction à l’endroit de son chef au terme des élections du 21 octobre dernier.

Le premier magistrat de Malartic considérait cette décision comme «une bombe à retardement» depuis la soirée électorale, lui qui considérait que le travail n’avait pas été fait par M. Scheer en campagne dans l’est du pays. 

«Le nouveau chef devra mieux être à l’écoute avec ses représentants sur le terrain. La dernière fois, le message n’avait pas été compris. Ce qui avait été dit sur le terrain et ce qui avait été présenté avant les élections n’étaient pas le message que j’ai vu durant la campagne électorale», mentionne M. Ferron. 

Pour son collègue dans Abitibi - Témiscamingue, Mario Provencher, une décision rapide était le meilleur pour le parti. D’ailleurs, les candidats du Québec se rencontreront au mois de janvier et se prépareront pour une éventuelle course à la chefferie ou pour le congrès de la formation politique, en avril 2020, à Toronto. 

«Avec les rencontres avec les candidats québécois, à Montréal, où les critiques ont très négatives envers lui (Andrew Scheer), je pense qu’il devait prendre cette décision le plus tôt possible, surtout après avoir échappé le Québec et l’Ontario. Ça représente presque la moitié du Canada», déclare M. Provencher. 

Un nouveau remplaçant 

À la suite de l’annonce de M. Scheer, quelques noms ont déjà circulé pour une potentielle succession. En plus de Caroline Mulroney, la fille de l’ancien premier ministre conservateur Brian Mulroney, dont le nom est évoqué, l’ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord, pourrait être intéressé à briguer le poste, selon Radio-Canada. 

Même si l’ex-maire de Rouyn-Noranda préfère laisser retomber la poussière et attendre une confirmation avant de se mouiller, M. Ferron ne cache pas son intérêt pour la candidature de M. Lord  

«Moi, je trouve que c’est une candidature intéressante et il y en a plusieurs autres également. C’est une personne qui parle très bien français, qui est parfaitement bilingue, en plus d’avoir été premier ministre pendant des années», souligne-t-il. 

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