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17 décembre 2019

Hausse des amendes pour diminuer les fausses alarmes

Les Villes de Rouyn-Noranda et Val-d’Or unissent leurs efforts

AB-FaussesAlarmes

©Anne Blondin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

En moyenne, 150 fausses alarmes sont déclenchées chaque année à Rouyn-Noranda. La Ville vient de modifier sa réglementation pour augmenter les amendes liées à une fausse alarme, et ce, dès la deuxième occurrence.

La Ville de Rouyn-Noranda a rendu publique, le 17 décembre, sa nouvelle réglementation concernant les systèmes d’alarme. Celle-ci vise principalement à réduire le nombre de fausses alarmes incendie. 

L’ancien règlement sur les systèmes d’alarme datait de 2003 et prévoyait une amende de 50 $ lors de la troisième fausse alarme, peu importe le type de bâtiment pour lequel celle-ci avait été déclenchée. 

«À Rouyn-Noranda, une moyenne de 150 fausses alarmes incendie sont déclenchées par année. On a jumelé nos efforts avec la Ville de Val-d’Or, qui vit le même type de problème, afin de mettre en place une campagne de sensibilisation pour réduire le nombre de fausses alarmes sur l’ensemble du territoire», a expliqué le directeur de la sécurité incendie et de la sécurité civile de Rouyn-Noranda, Stephen Valade. 

Un des moyens mis en place est une campagne de publicité qui a été diffusée à la télévision pendant l’heure du souper et également dans les cinémas Paramount. De la sensibilisation auprès des compagnies d’alarmes sera également faite. 

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«Il faut que les citoyens comprennent la fonction des 90 secondes, ce qui qui laisse généralement le temps aux occupants d’annuler une alerte avant sa transmission au centre de télésurveillance», a rappelé M. Valade. 

«À Rouyn-Noranda, une moyenne de 150 fausses alarmes incendie sont déclenchées par année» - Stephen Valade 

Nouveaux paramètres 

Dans la nouvelle réglementation, les sanctions s’appliqueront désormais dès la deuxième fausse alarme. Dans le cas d’un bâtiment de risque faible ou modéré, ce qui correspond à une maison unifamiliale de plain-pied, un édifice allant jusqu’à trois étages ou un édifice comportant moins de huit logements, un constat de 100 $ sera remis lors de la deuxième fausse alarme, un de 200 $ pour la troisième et un de 400 $ pour la quatrième. 

Pour ce qui est des bâtiments à risque élevés, qui regroupent les grands édifices commerciaux ou industriels, la deuxième fausse alarme entraînera une amende de 200 $, la troisième, de 400 $ et la quatrième, de 800 $. 

«Les écoles, les résidences pour personnes âgées, l’hôpital, les commerces à grande surface et l’usine de filtration sont tous des exemples de bâtiments à risque élevés», a illustré Stephen Valade. 

Une question de sécurité 

Les fausses alarmes, lorsqu’elles ont lieu à répétition, représentent un défi supplémentaire pour la sécurité des occupants en plus des coûts engendrés par les interventions. 

«Il a été démontré qu’un résident qui a déjà évacué son bâtiment plusieurs fois sans raison justifiée risque de décider de ne plus l’évacuer, compromettant ainsi sa sécurité et celle de ses proches», a souligné M. Valade. 

Un exemple concret: les Promenades du Cuivre 

Dans le cadre d’une demande d’accès à l’information formulée à la Ville de Rouyn-Noranda, il a été possible de savoir qu’entre le 1er janvier 2019 et le 1er août 2019, sept interventions ont eu lieu aux Promenades du Cuivre pour des fausses alarmes. Chacune de ces interventions a mobilisé de 20 à 29 pompiers sur les lieux. En date du 17 octobre, quatre constats d’infraction avaient été remis aux Promenades du Cuivre pour les fausses alarmes, selon l’ancien règlement. 

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