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18 décembre 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Une première compétition nationale pour Myriam Levasseur

Pour célébrer les cinq ans de son studio

Myriam Levasseur - Pole Fitness

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La propriétaire du studio de pole fitness de Val-d’Or, Myriam Levasseur.

POLE FITNESS - Propriétaire du studio de pole fitness de Val-d’Or, Myriam Levasseur compte célébrer les cinq ans de son projet de grande façon, en participant à sa première compétition nationale qui se tiendra du 15 au 17 mai, au Collège Laval.

Inscrite dans la catégorie Pro Masters 40+, Mme Levasseur veut profiter de l’expérience pour acquérir des connaissances et aussi se développer personnellement en tant qu’athlète. «On fête le cinquième anniversaire, le 20 mai, donc ça nous fait un défi pour l'occasion. De plus, chaque fois que quelqu’un va en compétition, il revient encore plus fort dans son sport. On se force et on a beaucoup de temps et tous les aspects s’améliorent en peu de temps», explique-t-elle. 

Lors de sa chorégraphie, Myriam Levasseur devra accomplir plusieurs types de manœuvres obligatoires, dont quatre nécessitant de la souplesse, quatre nécessitant de la force, une où le participant doit faire des tours autour de la pole en plus, une autre où le poteau doit tourner et une montée en force sans élan. Chaque position est associée à un degré de difficulté et une combinaison de plusieurs peut engranger des points bonis. 

«Tu peux être plus original en enlevant ta main et la remettre sans tomber au sol ou en faisant une culbute. Ça, c’est des bonus que tu peux ajouter à ton total de points. Par exemple, si tu choisis des figures plus simples, tu peux compenser avec les bonus. C’est ce que je vais faire, parce que je ne me vois pas faire des figures avec de gros pointages. Je vise plus pour que ce soit bien fait que d’être spectaculaire, car j’y vais plus pour l’expérience que le résultat», affirme Mme Levasseur. 

Jugement sévère 

Même si les participants seront jugés sur les manœuvres obligatoires, la droiture de la posture ou l’aspect artistique, les athlètes peuvent perdre également des points advenant une chute ou une perte d’équilibre. Si ça peut sembler évident, les athlètes peuvent aussi être disqualifiés pour de banales raisons. 

«S’il y a un bout de fesse qui dépasse, tu es carrément éliminé!, lance Myriam Levasseur. C’est aussi strict que cela. Si tu as une barrette de cheveu qui tombe, tu perds des points. Tu n’as pas le droit de parler aux juges pendant la journée pour qu’il n’y ait pas d’influence. Le seul moment que tu as le droit d’être en camisole et en ‘’short’’, c’est quand tu embarques sur la scène. En dehors de cela, tu as un survêtement qui est défini clairement. C’est pareil pour les costumes.» 

Pour la Valdorienne, ces contraintes démontrent davantage le sérieux de la discipline. «Moi, je trouve que c’est vraiment bon, car tout ça, c’est pour être en accord avec les sports olympiques… il y en a qui disent que ça ne laisse pas de place à l’imagination, mais c’est souvent ceux qui sont moins dans le volet sportif.» 

Briser les clichés 

La participation de l’Abitibienne à cette compétition se veut aussi un projet plus grand que les performances et les résultats. Myriam Levasseur veut promouvoir le côté sportif et athlétique du pole fitness et briser quelques clichés. 

«Je veux que ça devienne aussi normal que quelqu’un qui fait de la gymnastique ou du judo. Il y en a qui ont des chandails de pole fitness qu’on a ici au studio et ils sont gênés de le mettre à leur travail. Ce n’est pas normal, car on fait du sport. Je veux que tout ça disparaisse par tous les moyens et ma compétition est l’un ces moyens», mentionne-t-elle.

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