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22 janvier 2020

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

L’aile régionale de la CSN s’attend à une grosse année 2020

30 syndicats et 4500 membres seront en négociations

Félix-Antoine Lafleur - CCATNQ-CSN

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le président de l’aile régionale de la CSN, Félix-Antoine Lafleur.

SYNDICALISME - Les 12 prochains mois risquent d’être très occupés pour la section régionale de la CSN alors que plusieurs négociations importantes sont prévues pour l’année 2020. En plus de faire connaître ses revendications, le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN) est revenu sur la dernière année lors d’un bilan tenu mercredi matin, à ses bureaux de Val-d’Or. 

Au menu, le syndicat aura des dossiers chauds à traiter au cours des prochains mois alors que 30 syndicats représentant plus de 4500 membres à travers la région devront aller à la table des négociations pour un nouveau contrat de travail. 

En plus de toucher six syndicats de la fonction publique, dont ceux de la santé, des services sociaux, du soutien scolaire ainsi que de l’enseignement collégial, des membres comme ceux de l’alimentation, de la foresterie, du transport de marchandises et des communications seront aussi appelés à discuter. 

L’éducation sera également l’un des chevaux de bataille de la CCATNQ-CSN, qui compte concentrer ses énergies pour faire face au projet des maternelles 4 ans et au projet de loi 40, dont le but est d’abolir les commissions scolaires (pour les transformer en centres de services). 

«Au final, ce qui est nécessaire, il faut investir des fonds dans les services à l’élève. Le gouvernement prétend qu’il va faire des économies. Par contre, ce qui est démontré, c’est qu’il va faire des économies de fond de tiroirs plutôt que de faire des réinvestissements en pigeant dans les surplus et en donnant les vraies ressources aux professionnels sur le terrain», a commenté le président de la CCATNQ-CSN, Félix-Antoine Lafleur. 

Le regroupement entend également continuer de garder un œil sur le projet de gazoduc de GNL et celui de la mine de lithium de Sayona Mining. «On a tous les risques, sans aucun bénéfice. Ça va créer quelques emplois lors de sa construction. Par contre, lors d’accidents, ce sont nos terres et notre eau qui recevront les conséquences d’une potentielle fuite», ajoute le leader syndical. 

Mise à jour des normes 

Un des dossiers sur lequel le syndicat veut également se pencher en 2020 est une mise à jour des normes de santé et de sécurité dans les différents milieux de travail. Pour M. Lafleur, ces normes ont besoin d’une importante mise à jour, puisque la Loi sur la santé et sécurité date de 1979, tandis que celle sur les accidents de travail et les maladies professionnelles date de 1985. 

«La liste des maladies reconnues par la CSST a été conçue en 1985, donc on s’entend que la médecine a évolué depuis. De nouvelles maladies ont été découvertes, principalement ce qui entoure l’aspect psychologique lié au travail. En 2020, c’est une réalité qu’il y ait des maladies psychologiques qui sont causées par le travail», a fait savoir le président de l’aile régionale de la CSN. 

M. Lafleur souhaite que tout le monde puisse avoir accès à un représentant élu en santé et sécurité et à un comité paritaire obligatoire. Il ajoute également que le secteur public accuse un gros retard par rapport aux autres. 

Une seule grève 

Pour l’année 2019, la CCATNQ-CSN a noté un seul mandat de grève, soit celle des travailleurs et travailleuses de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda, qui avaient tenu 16 jours de grève, dont 15 de suite, jusqu’à l’accord avec la partie patronale au mois de mars. 

Au total, 15 syndicats affiliés au conseil central en sont venus à une entente pour un nouveau contrat de travail au cours de la dernière année. «Ça démontre qu’en 2020, c’est faisable d’avoir des conventions et des conditions de travail négociées de bonne foi, avec des relations saines entre les travailleurs et la partie patronale», a mentionné Félix-Antoine Lafleur. 

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