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23 janvier 2020

Aider les hommes touchés par la violence sexuelle

Pas assez d’aide en région?

Chantal Lessard

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Chantal Lessard, directrice générale du SATAS Abitibi-Témiscamingue.

Alors que plusieurs intervenants ont discuté, jeudi, des enjeux régionaux reliés à la l’exploitation sexuelle des mineurs, la directrice générale du Service d'aide et de traitement en apprentissage social (SATAS) en Abitibi-Témiscamingue, Chantal Lessard, estime que les ressources sont encore trop peu nombreuses pour les hommes. 

Pour Chantal Lessard, il faut agir rapidement pour aider la gent masculine. «Que ce soit pour les garçons victimes d’abus durant l’enfance ou les délinquants sexuels qui ont passé à l’acte, il y a très peu de ressources pour offrir des services», indique-t-elle. 

L’une des solutions pour pallier ce manque, c’est de recevoir davantage de financement. «L’argent, c’est le nerf de la guerre, admet Mme Lessard. La solution, c’est d’avoir plus de ressources pour pouvoir éventuellement offrir des traitements, mais pour ça, il me faut des psychothérapeutes et il faut que le SATAS ait les revenus conséquents pour ça.» 

Prévenir l’irréparable 

En ayant davantage de ressources, Chantal Lessard croit que les cas d’abus ou d’exploitation, ainsi que les risques de récidive des délinquants, pourraient diminuer. 

«On le sait très bien, et des recherches le démontrent abondamment, une grande partie des agresseurs sexuels à l'âge adulte ont été abusés dans l'enfance, explique Mme Lessard.  Donc, si on ne donne pas de services à des jeunes hommes qui ont été victimes d'agressions dans l'enfance, on porte flanc à une augmentation ou à un passage à l'acte à l'âge adulte.» 

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