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13 février 2020

Dossier Marie-Lyne Plourde: le procès se termine enfin

Une décision à la fin mars

Marie-Lyne Plourde

©Photo: Archives/Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Marie-Lyne Plourde, accusée de complot et d’incendie criminel, au palais de justice de Val-d’Or.

Après un an et un jour exactement, et de multiples péripéties, le procès de Marie-Lyne Plourde, accusée de complot et de l’incendie criminel du restaurant L’Étoile du Nord, alors son concurrent, en mai 2003 à Louvicourt, arrive enfin à sa conclusion.

Le 13 février au Palais de justice de Val-d’Or, le témoin qui manquait à l’appel la veille a finalement été arrêté par les policiers, puis contre-interrogé par Me Pascal Jolicoeur, l’avocat de Marie-Lyne Plourde. L’individu a avoué à la juge Denise Descôteaux, de la Cour du Québec, qu’il n’avait pas envie d’être là, d’où son absence le jour précédent.

Son témoignage, parsemé de trous de mémoire et de contradictions, a semblé laisser Me Jolicoeur perplexe. Le témoin a admis qu’il était saoul lors de l’incendie du restaurant L’Étoile du Nord, en 2003, et lors de sa déclaration aux policiers, en 2011.

L’individu, dont le casier judiciaire compte plus d’une trentaine de dossiers, a raconté avoir été aidé par deux autres personnes lors des événements, avoir utilisé de l’essence et une fusée routière et avoir reçu une somme d’argent de la part de l’accusée pour incendier le restaurant.

Toutefois, sa version des faits lors de sa déclaration aux policiers ne concordait pas tout à fait avec celle présentée au tribunal. «C’est un dossier particulier et difficile, car il y a tellement de contradictions», a déclaré la juge Descôteaux.

De plus, le témoin a admis avoir tenté de faire inculper quelqu’un d’autre à sa place, en 2005, pour se venger.

Plaidoiries 

Après le témoignage, les deux parties y sont allées de leurs plaidoiries. Le représentant de la Couronne, Me Nicolas Bigué, estime que les aveux de Marie-Lyne Plourde faits aux enquêteurs en 2013 corroborent les autres témoignages reçus lors de ce procès, prouvant ainsi sa culpabilité. De plus, Me Bigué a souligné que l’accusée de 62 ans avait elle-même avoué aux policiers et à de tierces personnes qu’elle était coupable des méfaits. «Madame a avoué quatre fois en dix ans qu’elle l’avait fait», a-t-il rappelé.

Pour sa part, Me Jolicoeur estime que les témoignages ne concordent pas, même qu’ils se contredisent. «Il manque toujours plusieurs éléments, a-t-il affirmé. Ce sont des témoins de piètre qualité. Rien ne corrobore, ça ne vaut rien.»

La juge Descôteaux doit rendre son verdict le 31 mars.

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