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Retour14 février 2020
Un avocat de Val-d’Or remporte un prix international
Pascal Porlier et son équipe brillent à l’échelle mondiale
©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Me Pascal Porlier, avocat chez Cain Lamarre à Val-d’Or.
Comme à chaque année, les prix internationaux de la Global Excellence Awards récompensent la crème de la crème des spécialistes dans plusieurs domaines. Cette année, pour le prix de l’avocat du droit autochtone le plus éminent, le choix de l’organisation s’est arrêté sur Me Pascal Porlier, de Cain Lamarre à Val-d’Or.
Au cabinet de Cain Lamarre, on compte une équipe d’environ une quinzaine de personnes oeuvrant tous les jours sur des dossiers qui touchent aux droits des peuples autochtones. «Ce prix, je ne le reçois pas seul, car tout se fait en équipe ici, précise Me Porlier. Chaque membre de l’équipe a une spécialité quand on parle des dossiers autochtones.»
Ce groupe est séparé en deux: la première équipe, dirigée par Pascal Porlier, travaille sur les ententes entre les entreprises et les communautés autochtones. L’autre équipe, dont Me Robert-André Adam est le dirigeant, travaille sur les cas impliquant le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) et les familles autochtones. «On accompagne les communautés autochtones dans leurs besoins juridiques de tous les jours, précise Me Porlier. On va autant faire leurs résolutions, leurs contrats de travail ou leur donner des conseils de gouvernance.»
Avec cette expertise, ces deux équipes se retrouvent souvent sur le terrain pour aller à la rencontre des communautés.
Un pont entre les peuples
À Val-d’Or, la grande spécialité du cabinet Cain Lamarre en matière de droit autochtone, ce sont les Ententes sur les répercussions et avantages (ERA). «Lorsqu’il y a un développement de ressources naturelles qui se fait en territoire autochtone, nous, on prend le pôle pour négocier une entente acceptable entre la compagnie qui est derrière le projet et la communauté qui va le recevoir sur ses terres», explique Pascal Porlier.
L’avocat originaire de Sept-Îles précise toutefois que la plupart des négociations se font par les représentants des communautés autochtones et les entreprises. «Nous ne connaissons pas leurs traditions ou leur communauté aussi bien qu’eux», signale Me Porlier.

«Leur confiance est difficile à gagner, mais une fois qu’on l’a acquise, on ne peut pas la perdre» - Me Pascal Porlier
Un respect entre les nations
Pratiquant ce métier depuis près de 20 ans, l’avocat assure que toutes les négociations se sont bien déroulées. «Honnêtement, je ne me souviens pas avoir vécu un processus de négociation où les participants étaient frustrés ou hostiles. Il y a beaucoup de respect des deux côtés, fait valoir Pascal Porlier. Tout le monde est gagnant à rester ouvert d’esprit.»
De plus, au fil du temps, l’avocat a découvert que les Premières Nations ne désirent plus seulement recevoir de l’argent en échange de l’installation, par exemple, d’une mine. «Les communautés veulent désormais être impliquées dans les projets, indique Me Porlier. Elles veulent y participer, que ce soit en créant des emplois ou des opportunités d’affaires.»
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