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20 février 2020

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4 conseils pour réussir sa reconversion professionnelle suite à un handicap

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Que l’on soit victime d’un accident du travail ou domestique, d’une incapacité temporaire ou définitive, le handicap implique de nombreux changements de vie tant sur le plan personnel que professionnel.

Que l’on soit victime d’un accident du travail ou domestique, d’une incapacité temporaire ou définitive, le handicap implique de nombreux changements de vie tant sur le plan personnel que professionnel. Même si la carrière professionnelle n’est plus une ligne droite comme il y a une cinquantaine d’années, la reconversion professionnelle, qui attirent bon nombre d’entre nous, est plus compliquée à mettre en œuvre avec un handicap. Et le taux de chômage reste plus élevé. Nos conseils pour aborder ce cap avec succès.

1. Se rapprocher des organismes officiels

La première démarche à faire est de se rapprocher des organismes officiels afin de toucher les prestations d’invalidité, si toutefois vous avez suffisamment cotisé au régime de pensions du Canada. Elle est versée si vous êtes dans l’impossibilité de travailler régulièrement. Adressez-vous à l’Office des personnes handicapées du Québec, ils vous informeront sur vos droits.

2. Faire un diagnostic de la situation

Il est important à ce stade de se poser les bonnes questions, en particulier vous devez savoir si une reconversion professionnelle est envisageable, dans quel secteur d’activité, avec quelle formation, et comment la financer. Québec.ca propose un guide d’accompagnement sur les droits des handicapés dans le milieu du travail, vous y trouverez des réponses à vos questions.

Vous pourriez aussi faire le point sur vos compétences, votre savoir-faire et creuser une idée qui répondait à un besoin pour vous installer comme travailleur autonome.

Si votre handicap provient d’une pathologie invalidante, une douleur chronique provoquée par les mouvements d’un bras par exemple, programmez une chirurgie de l'épaule et attendez la fin de votre convalescence pour prendre votre décision.

3. Poursuivre une formation

Un nouveau métier nécessite le plus souvent une formation qui vous permettra de développer de nouvelles compétences. Des programmes existent pour vous accompagner, consultez par exemple l’organisme Kéroul ou adressez-vous à votre centre local pour l’emploi. L’état accorde une subvention à l’employeur à travers le Contrat d’intégration au travail qui peut aussi servir au financement de formations d’appoint pour handicapés. Une partie de cette subvention est une aide destinée à payer une partie du salaire du travailleur handicapé pendant 30 à 50 semaines, sous conditions. C’est donc une mesure incitative.

4. Trouver un emploi

La recherche d’emploi doit être adaptée au handicap, mais il doit aussi être cohérent avec votre parcours. C’est la seule manière de reconstruire un équilibre personnel et professionnel. Vous redécouvrirez alors le plaisir de travailler dans une autre mission. Consultez le répertoire des organismes spécialisés en employabilité sur le site Emploi-Québec.

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