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20 février 2020

Crise ferroviaire: des répercussions jusqu’en Abitibi

Elle dure depuis près de quinze jours

train tourisme senneterre

©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La Ville de Senneterre demande au gouvernement fédéral de mettre un terme à la crise ferroviaire.

Alors que la crise ferroviaire perdure depuis une quinzaine de jours, plusieurs acteurs du domaine économique régional, dont le maire de Senneterre Jean-Maurice Matte, s’inquiètent pour les citoyens de l’Abitibi, puisque des centaines d’entre eux sont des employés d’entreprises forestières, minières et agricoles.

Le tout a commencé avec une annonce de Produits Forestier Résolu, qui a précisé qu’elle devrait fermer temporairement ses installations si la situation continue encore longtemps. «Chez nous, c’est plus de 300 travailleurs en usine qui perdront leur emploi d’une façon temporaire», souligne Jean-Maurice Matte. 

Cette annonce est reliée aux pressions des communautés autochtones de Wet’suwet’, qui s’opposent au projet de gazoduc de la compagnie Coastal GasLink en Colombie-Britannique. Les manifestants bloquent les voies ferrées depuis près d’une quinzaine de jours, dont certaines au Québec. 

Selon le maire de Senneterre, les moyens employés sont disproportionnés.  «Le dialogue est de mise et le gouvernement fédéral doit rapidement dénouer l’impasse, affirme M. Matte. Une sortie de crise est nécessaire et urgente pour le bénéfice de tous!» 

La Ville de Senneterre déplore la situation, qui a amené VIA Rail à annuler depuis une semaine son train Montréal-Senneterre. «Ça nuit également à l’approvisionnement des villages, des pourvoiries et de leur clientèle le long de la ligne», signale-t-on dans un communiqué. 

Répercussions 

La Ville de Senneterre n’est pas la seule organisation régionale qui voit cette crise d’un mauvais œil. Du côté de la Chambre de commerce et de la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, on s’inquiète également sur les répercussions en région. 

«Les produits qui sont bloqués sur les rails sont des inventaires dont les coûts de crédit sont assumés par les entreprises. Quant à la réputation de nos entreprises exportatrices, elle en sortira entachée. D’un point de vue environnemental, la substitution du rail au camion nous est néfaste», indique Jean-Yves Poitras, commissaire industriel à la Corporation de développement. 

«L’arrêt des opérations ferroviaires a des conséquences importantes pour le secteur forestier, le secteur minier et plusieurs fournisseurs de biens et services. On peut penser au propane, mais aussi aux matières premières pour plusieurs médicaments, de même que des produits périssables qui doivent atteindre les marchés», ajoute Jérémi Fournier, président de la Chambre de commerce de Val-d’Or. 

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