Amos inaugure le premier centre de services ambulatoires

Le nouveau centre regroupe essentiellement les services de la médecine de jour de l’hôpital et les services de santé courants du CLSC, dans de nouveaux locaux aménagés au 5e étage du centre hospitalier d’Amos au coût de 1,5 million $. Cette démarche a été initiée il y a plus d’un an par le Centre de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue. D’autres CSA verront le jour à court terme à Rouyn-Noranda et en Abitibi-Ouest, puis à moyen terme à Val-d’Or et au Témiscamingue.

«Le but du projet, c’est d’offrir le plus possible des services ambulatoires et permettre aux gens qui sont à domicile de venir ici pour recevoir un soin, puis repartir ensuite, plutôt que d’être hospitalisés. Nous allons aussi pouvoir donner congé plus rapidement à certains usagers. C’est quelque chose que l’on constate déjà ici sur le territoire d’Amos. Autrefois, il fallait les garder hospitalisés pour leur offrir ces mêmes soins», a fait valoir Caroline Roy, présidente-directrice générale du CISSS.

Depuis son ouverture, le CSA d’Amos a accueilli près de 1500 usagers uniques. Le CISSS a bon espoir d’y réaliser entre 10 000 et 15 000 interventions par année. Pour un mois donné, le CSA serait même parvenu à détourner pas moins de 350 cas qui se seraient autrement présentés à l’urgence, selon la chef de service Isabelle Gagnon.

Sept jours sur sept

«La mission des CSA, c’est d’offrir à une clientèle adulte ambulatoire, mais aussi à une certaine clientèle pédiatrique, des services à caractère diagnostique, thérapeutique et préventif. On peut faire des perfusions de médicaments, donc administrer des médicaments intraveineux, sous-cutanés ou intramusculaires. On peut faire des soins de plaies variés, des ponctions et de l’investigation diagnostique. On parle de service ambulatoire quand l’usager peut se déplacer pour recevoir ses soins», a expliqué Évelyne Grenier-Ouimette, directrice générale adjointe et directrice des soins infirmiers au CISSS.