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22 février 2020

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Dominique Anglade propose une charte des régions

Dominique Anglade

©Photo Le Citoyen - Dominic Chamberland

Dominique Anglade, candidate à la chefferie du Parti libéral du Québec, lors de son passage à nos bureaux de Val-d’Or.

Dominique Anglade courtise les gens des régions dans l’espoir de se faire élire cheffe du Parti libéral du Québec en mai prochain.

À sa deuxième tournée de séduction des militants libéraux en Abitibi-Témiscamingue comme candidate à la chefferie, du 11 au 14 février, l’ancienne ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation s’est engagée à mettre en place une charte des régions si elle devient un jour première ministre du Québec. «Cette charte fera en sorte que l’on va prendre réellement les particularités de chacune des régions et les adapter. Par exemple, plusieurs normes actuelles en matière d’environnement et d’habitation ne s’appliquent pas à l’Abitibi-Témiscamingue, a signalé Mme Anglade.

«Les coûts de construction, notamment, sont plus élevés ici qu’à d’autres endroits; donc, quels sont les verrous qu’on doit faire sauter pour permettre aux gens de pousser leurs projets? Je rencontre ici des gens hyper motivés qui veulent faire avancer les choses, mais on voit qu’il y a des freins causés par un certain nombre de normes inapplicables, a fait remarquer la candidate de 46 ans. L’idée n’est pas de tout revoir avec la charte des régions, mais bien d’identifier les normes qui sont problématiques pour chaque région et déterminer comment on les adapte pour permettre aux projets d’évoluer.»

Une Équipe Régions

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Mme Anglade n’allait pas manquer de souligner, durant son passage en Abitibi, que son clan avait constitué une Équipe Régions. «À l’intérieur de la chefferie, nous avons dans cette équipe des gens de l’Abitibi, de la Gaspésie, du Saguenay, etc., où on réfléchit aux choses qu’on aimerait proposer, a-t-elle indiqué. La manière dont on a structuré la chefferie reflète la manière dont on veut s’organiser d’un point de vue parti politique à long terme. Je ne dis pas : ah, je veux parler des régions une fois que je suis cheffe. On incarne plutôt la manière dont on veut travailler», a expliqué la députée de St-Henri – Ste-Anne.

Celle-ci ajoute que les idées de l’Équipe Régions émanent d’un groupe auquel participe d’ailleurs Guy Bourgeois (député libéral sortant d’Abitibi-Est qui appuie la candidature de Mme Anglade), à la suite d’une première tournée de consultations, l’été dernier. «On est agiles, on s’ajuste et on va présenter des idées qui entrent dans la charte des régions, a signifié Dominique Anglade. C’est essentiel, car si la décentralisation permet aux fonctionnaires d’être plus collés aux réalités des régions, ça ne garantit pas que tes irritants vont sauter et que tes normes vont changer. Ce qu’il faut, c’est donc de revoir cette manière de fonctionner», fait-elle observer.

Un pacte économique pour le climat

Dans son plan, Dominique Anglade dit vouloir retourner aux racines libérales d’un parti ayant de grands projets de société, pour ainsi proposer ce qu’elle appelle «un nouveau pacte économique pour le climat».

«L’environnement ne relèvera plus seulement de la question d’un ministère de l’Environnement, mais ce sera quelque chose qui va interpeller tout le monde, ce qui veut dire qu’on va parler de ça en matière d’agriculture, d’éducation, de santé, d’économie. Il s’agit d’un projet de société où l’environnement va devenir un véritable pilier de développement économique pour le Québec, comme l’a été l’hydro-électricité, a-t-elle fait valoir.

«Désormais, ce n’est pas uniquement le ministère de l’Environnement qui va être responsable de l’environnement, mais le premier ministre ou la première ministre au premier chef. Cela aura d’ailleurs une grande importance pour l’Abitibi, car il y a plein d’initiatives environnementales dans les domaines des mines et de l’agriculture, par exemple», a raconté Mme Anglade.

 

«LA CAQ FONCTIONNE À LA MANIÈRE DE DUPLESSIS!»

Elle n’était pas en Abitibi pour ça, mais quand le sujet est venu sur le tapis, Dominique Anglade n’a pu résister à l’envie de lancer quelques flèches en direction du gouvernement caquiste de François Legault. «La CAQ fonctionne à la manière de Duplessis et du siècle dernier!, a-t-elle lâché. Avec eux, c’est toujours la même chose : on improvise, on s’entête en imposant le bâillon et ensuite, on met ça sur la faute des autres. Quand tu as des partenaires, il faut agir en respectant les gens», a déclaré Mme Anglade.

REDEVANCES MINIÈRES NOUVEAU GENRE

Dominique Anglade dit vouloir inclure la question des redevances minières dans sa charte des régions. «Oui, il y a des redevances, elles vont à Québec, mais la proportion qui retourne à la région de l’Abitibi-Témiscamingue pour garantir la notion de diversification n’est pas suffisante, a-t-elle mentionné. Ce qu’on veut, c’est d’utiliser ces redevances pour s’assurer que la région ait suffisamment de moyens pour diversifier son économie. L’idée, c’est en qu’en période de cycles plus creux, on n’ait pas à vivre de périodes difficiles.»

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