24 février 2020

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©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Des dizaines de personnes ont manifesté, ce lundi, contre le projet de gazoduc de GNL Québec.

Jeunes et moins jeunes ont choisi de prendre part au mouvement, sans toutefois bloquer la route ou le chemin de fer, et de brandir différentes pancartes pour faire valoir leurs opinions. Parmi les participants, on comptait Me Nicholas Ouellet, avocat et co-porte-parole du collectif Gazoduq, parlons-en!, qui présentait une affiche ronde construite selon les vraies dimensions des installations prévues au projet de gazoduc de GNL Québec. 

«Ce n’est pas juste un enjeu touchant les communautés autochtones: protéger l’eau et sauvegarder la planète, par exemple, c’est une affaire qui nous concerne tous, estime Me Nicholas Ouellet. Les communautés ont des revendications légitimes.» 

Pour ces manifestants pacifiques, ce mouvement est une façon d’essayer d’assurer un futur aux prochaines générations. «Ce n’est pas juste pour les Anishinabe que l’on fait ça, mais pour l’avenir à vos enfants aussi, explique Brooke Dumont. L’argent, ça ne se mange pas. Plus tard, si ça continue, il n’y aura plus rien, et là, il sera trop tard.» 

Plusieurs craignent les répercussions que les projets comme le gazoduc qui traverserait l’Abitibi-Témiscamingue ou le pipeline en Colombie-Britannique peuvent avoir sur la nature qui les entoure. «C’est important de protéger notre Terre et nos lacs, affirme Denis Wabanonik. Ça pourrait infecter tout ça, il pourrait y avoir des fuites quand ce sera installé.» 

«Media checkpoint» 

Il a toutefois été impossible pour les médias d’approcher le camp des manifestants, près de la voie ferrée à l’intersection du chemin Pascalis, pour parler à l’un des organisateurs de la manifestation. 

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les médias n’avaient pas accès au camp des manifestants.