Près de 200 terres agricoles dans la Vallée-de-l’Or

La MRCVO complète son inventaire

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives

On compte à ce jour 193 propriétés en friche ou possédant une fermette et qui présentent un potentiel agricole dans la Vallée-de-l’Or.

Afin d’avoir un meilleur aperçu de la situation agricole de son territoire et des besoins des propriétaires de ces terres, la MRC de la Vallée-de-l’Or (MRCVO) a tenu un grand inventaire, l’été dernier, dans le cadre de son Plan de développement de la zone agricole.

Cet inventaire a permis de recenser 193 propriétés en friche ou possédant une fermette et qui présentaient un potentiel agricole dans la Vallée-de-l’Or.

L’exercice a également permis d’admettre l’un des objectifs du Plan de développement de la zone agricole, qui visait à favoriser et à faciliter l’accès aux données agricoles. Cela s’est déroulé en deux actions, soit de recenser les terres en friche et les terres accessibles pour l’achat ou la location, ainsi que d’inventorier les entreprises qui ne sont pas inscrites au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) pour documenter leurs besoins.

Préoccupations

Outre l’envie de connaître le nombre de propriétés de ce genre sur son territoire, la MRCVO désirait également prendre le pouls des propriétaires de ces terrains. «Des lettres ont été envoyées aux propriétaires afin de mieux connaître leurs besoins, leurs préoccupations et leurs intentions futures vis-à-vis l’utilisation de leurs terres. Près du quart ont répondu à l’appel et nous ont fait part de leurs projets et de leurs intérêts», souligne Jacinthe Pothier, aménagiste et responsable du Plan à la MRCVO.

Parmi les besoins des propriétaires, on remarque leur volonté de préserver le potentiel agricole de leurs terres, sans pour autant viser une exploitation commerciale. Les fermettes recensées répondent aux besoins des propriétaires qui espèrent simplement atteindre un certain degré d’autosuffisance.

«La plupart nous rapportent qu’ils n’ont pas l’intention de reboiser leurs terres inactives, parce qu’ils trouvent important de maintenir leur potentiel agricole. Ces friches pourraient cependant intéresser des agriculteurs à la recherche d’espaces de pâturage ou de sources locales de foin à récolter. Les données amassées par la MRCVO pourront donc servir d’outil facilitant la création de liens entre agriculteurs et propriétaires de terres agricoles.»

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