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05 mars 2020

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Bagarres: encore du temps pour penser à tout

Aucun vote tenu par les gouverneurs

Olivier Picard - Zachary Séguin

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Olivier Picard et Zachary Séguin se livrent ci-haut un bon combat lors d’un match présaison entre les Foreurs et les Huskies.

HOCKEY JUNIOR - Dossier chaud depuis quelque temps, les bagarres dans la LHJMQ continueront de se produire, pour le moment, alors que les 18 gouverneurs du circuit Courteau n’ont finalement pas tenu un vote sur la question lors d’une réunion qui se déroulait le 21 février, à Montréal.

Représentant des Foreurs de Val-d'Or à la table des discussions en compagnie du commissaire Gilles Courteau, l’un des actionnaires du club, Daniel Gamache, estime que les discussions au courant de la journée ont été intéressantes et que la réflexion doit être plus poussée que seulement «enlever les bagarres». 

«Je veux qu’on retienne ça. Beaucoup de points entrent en ligne de compte et c’est pour ça que c’était autant partagé. Il y a les mises en échec de type ‘’nord-sud’’, les visières, le fait qu’il y a des joueurs de 16 ans et de 20 ans et autres facteurs qu’on doit garder confidentiels, mentionne M. Gamache. 

«La majorité était contente qu’il n’y ait pas eu de vote, car de belles discussions restent encore à faire et à repenser. La LHJMQ veut certainement améliorer son spectacle. Il y a peut-être un ou deux membres qui se sont exprimés publiquement, mais rien de plus. Il y avait tellement de bons arguments sur la table qu’on ne pouvait pas prendre de décision rapidement comme ça», indique-t-il. 

Daniel Gamache estime également que la violence au hockey n’est plus compatible avec la réalité de 2020. «Dans chaque ville, les amateurs de hockey représentent une minorité (de la population), mais la violence affecte tout le monde, à tous les niveaux. Ce que le monde veut comme spectacle, c’est une chose, et où est-ce que nous sommes rendus en 2020 (comme société) en est une autre», fait-il remarquer. 

Réduction des voyages 

En plus du débat sur les bagarres, une possible réduction du calendrier à 64 matchs, et même à 60, a été débattue par les représentants des équipes. Toutefois, à l’instar des bagarres, le statu quo a été maintenu. La seule chose qui changera est que la saison régulière débutera deux semaines plus tôt (pour réduire le nombre de matchs présentés en milieu de semaine). 

Daniel Gamache salue la décision de garder le nombre de rencontres tel qu’il est présentement (à 68 par équipe), mais concède que certaines choses pourraient être faites pour limiter les longs voyages. 

«C’est là-dessus qu’il faut se pencher, soit d’éliminer des parties qui coûtent cher à toutes les franchises et faire un genre de rotation. À court terme, nous n’étions pas prêts à changer le calendrier pour ça, mais ça va s’améliorer. Si on enlève des matchs, on enlève des revenus. Si on enlève des revenus, on enlève des services aux joueurs pour les bourses, l’éducation etc... c’est un peu le principe de l’œuf ou de la poule», souligne M. Gamache. 

Concernant le retour de l’ouverture de la saison au début du mois de septembre, l’actionnaire des Foreurs se dit très partagé par les points pour (réduction de la charge du calendrier) et les points contre (les joueurs partis dans les camps professionnels, affectant la qualité du spectacle en début de campagne). «Ça va donner une chance aux jeunes de pas avoir à se déplacer pendant des examens ou des cours», fait-il observer. 

D’autres réunions des gouverneurs à ces sujets pourraient avoir lieu lors de la fin de semaine entourant le repêchage, en juin, et au mois d’août prochain. 

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