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11 mars 2020

Camps de jour: un projet pilote pour intégrer les enfants aux besoins spéciaux

Une initiative de la Ville de Val-d'Or

Pluie de météores

©(Photo gracieuseté)

On compte annuellement 36 animateurs pour les groupes du camp de jour L’Été en fête à Val-d’Or.

La Ville de Val-d’Or prépare un projet pilote pour son camp de jour L’Été en fête, soit en embauchant deux moniteurs spécialement formés pour accompagner les enfants présentant des handicaps ou des troubles.

Cette idée découle du plan d’action 2020 du Comité consultatif sur l’accessibilité universelle de la Ville de Val-d’Or (CoCAU), qui désire permettre une meilleure inclusion des personnes ayant des besoins spéciaux sur le territoire de Val-d’Or. 

Dans le cadre de ce projet pilote pour L’Été en fête, l’ajout de deux personnes étant formées pour répondre aux besoins d’enfants handicapés ouvrirait évidemment la porte aux familles qui désirent offrir à leurs petits des activités de groupes amusantes. 

«L’accès était permis à ces enfants, précise Luc Lavoie, coordonnateur d’activités sportives et récréatives à la Ville de Val-d’Or. Cependant, il n’y avait rien de facilitant à leur intégration aux groupes.» 

Ces deux nouveaux intervenants seraient idéalement deux étudiants en éducation spécialisée, par exemple, ou dans un domaine pertinent. 

«Nous avons besoin de ressources et de connaissances spécialisées pour répondre adéquatement aux besoins de ces enfants, indique Luc Lavoie. Voilà pourquoi nous travaillons notamment en partenariat avec le CISSS-AT. On ne peut pas simplement dire à un moniteur de surveiller un jeune un peu plus que les autres parce qu’il est autiste, par exemple.» 

«On a un devoir d’inclusion et c’est en faisant des projets comme celui-ci que tranquillement pas vite, on aide à faire bouger les choses», ajoute Éveline Laverdière, conseillère municipale et membre du CoCAU. 

Repenser les camps de jour 

Les besoins de chaque enfant présentant des troubles ou des handicaps devront être pris en compte, afin d’assurer un succès à ce projet pilote. «Il faut prendre le temps de s’asseoir et d’analyser si l’on peut jumeler l’un de ces moniteurs avec trois enfants ou un seul, explique Luc Lavoie. Chaque cas est différent et nous devons bien faire les choses.» 

De plus, l’organisation doit tenir compte de plusieurs aspects du camp de jour, comme les déplacements des groupes pour faire des activités ou les lieux où les jeunes s’amusent. «Dans le cas des cours d’écoles primaires, que l’on occupe en majorité lors de L’Été en fête, on doit penser au fait qu’on ne peut pas remodeler ou adapter une cour extérieure», concède M. Lavoie. 

«Je pense qu’il y a moyen de repenser notre coordination, que ce soit pour aller d’une activité à l’autre ou pour revenir au point de départ», conclut Éveline Laverdière. 

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