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11 mars 2020

Une intégration adaptée au marché du travail

Le programme MFTA connaît du succès à Amos

MFTA formation travail adapté

©gracieuseté

Lors d’un 5 à 7 visant à faire connaître le programme en novembre, Anne-Marie Vézeau (Coop IGA), Rosalie Paquette (Coop IGA) et Isabelle Côté (Pile Poil) ont parlé de leur expérience d’intégration, en plus de cuisiner et faire le service des petites bouchées à la trentaine de convives.

Grâce au programme Milieu de formation et de travail adaptés (MFTA), des personnes vivant avec un handicap physique, une déficience intellectuelle ou un problème de santé mentale parviennent à intégrer le marché du travail dans la région d’Amos.

Avec ses nombreux partenaires, le programme MFTA offre aux participants l’aide nécessaire pour développer leurs capacités de travail et leur autonomie, afin d’intégrer et demeurer sur le marché de l’emploi. «On leur offre un accompagnement individuel pour développer leur plein potentiel et leur permettre d’accéder au marché du travail», précise Anick Bernatchez, coordonnatrice pour la région d’Amos.

Les participants doivent remplir plusieurs critères, dont être âgés d’au moins 16 ans, présenter un potentiel de développement, et surtout, manifester un intérêt à intégrer un emploi. Ils peuvent être appelés à effectuer un stage d’évaluation afin de déterminer s’ils ont les prérequis nécessaires pour travailler. «À Amos, on le fait à La Petite Boutique. On essaie de voir s’ils peuvent fonctionner dans un cadre de travail», explique Mme Bernatchez.

Avec un superviseur

Ils sont ensuite intégrés dans une entreprise ou un organisme qui répond à leurs besoins, leurs goûts et leurs intérêts. «Nous en avons cinq présentement à la Coop IGA, qui offre différentes possibilités comme plateaux de travail. Ils commencent à trois heures par semaine en augmentant graduellement jusqu’à 12 heures par semaine. Nous avons un superviseur sur place qui forme le participant, à partir de ce que lui a montré l’employeur. Il décortique les tâches pour lui enseigner comment les réaliser», précise Anick Bernatchez.

À terme, si le participant souhaite poursuivre après avoir obtenu une certaine autonomie, l’employeur peut l’embaucher. «L’organisme Vision Travail prend le relais et l’employeur signe un contrat d’intégration au travail. Il reçoit alors une subvention pour compenser la part que le participant ne parvient pas à réaliser comme un employé régulier. Notre superviseur assure tout de même un suivi pendant les premiers mois», fait valoir Anick Bernatchez.

Un exemple de succès

Plusieurs personnes ont ainsi pu intégrer le marché du travail avec succès avec le programme MFTA à Amos. C’est le cas d’Isabelle Côté, qui est à l’emploi de la clinique vétérinaire Pile Poil depuis juillet 2019. «Ils ont ciblé quelqu’un qu’ils pensaient qui serait un bon match pour notre entreprise. Nous, nous avions un besoin au niveau de l’entretien ménager. Du 1er au dernier jour de la formation, ils ont été présents. C’est un bel accompagnement et un bon suivi. Ils mettent toutes les conditions gagnantes pour que ce soit favorable», estime le copropriétaire François Aumond.

Après six mois de formation, ce dernier savait qu’Isabelle était prête à relever le défi de manière autonome. «On a décidé de l’engager avec un contrat d’intégration. Ça prend de la patience, une belle ouverture et il faut investir du temps, mais au bout du compte, ça rapporte. On a une personne qui est là de façon durable et qui fait une bonne job. Elle semble se plaire dans son travail. C’est gagnant-gagnant», affirme M. Aumond.

 

Partenariat avec l’école secondaire

Depuis cette année, un partenariat permet d’éviter de dédoubler les stages en entreprise offerts par la classe adaptée de l’école secondaire d’Amos et ceux du programme MFTA. «Ils font le stage avec nous, au lieu de devoir faire deux stages, ce qui peut être passablement exigeant pour les participants. On travaille en collaboration alors avec les éducatrices en milieu scolaire de l’école», explique Anick Bernatchez, coordonnatrice du programme MFTA à Amos.

 

Commentaires

21 août 2023

Hélène Périn

Nous croyons fortement dans les dons d'artistes de nos ami(e)s personnes en situation fragiles

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