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11 mai 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Travailleurs de la santé infectés: l'équipement de protection était adéquat

Pas de dépistage massif en vue pour la population

COVID sante personnel infirmiere

©Depositphotos - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le CISSSAT assure que le personnel de la santé de la région qui se rend à Montréal dispose des équipements de protection adéquats.

Alors que pas moins de cinq travailleurs de la santé de la région qui étaient allés prêter main-forte à leurs collègues de la région de Montréal y ont contracté la COVID-19, le CISSSAT assure que les mesures et l'équipement de protection en vigueur sur place étaient adéquats.

En date du 11 mai, la région comptait 156 cas confirmés de COVID-19 depuis le début de la pandémie, soit le même nombre que la veille. Ceux-ci étaient répartis de la manière suivante par l'Institut national de santé publique: 128 cas à Rouyn-Noranda, 16 cas au Témiscamingue, 8 cas en Abitibi-Ouest, 2 cas dans la Vallée-de-l'Or et 2 cas dans la région d'Amos. Du nombre, 146 étaient considérés comme rétablis. En soustrayant les trois décès, cela veut donc dire que seulement sept cas de COVID-19 étaient actifs sur le territoire de l'Abitibi-Témiscamingue.

Depuis le début de la crise sanitaire, 22 travailleurs de la santé ont été infectés dans la région. Au cours de la semaine dernière, cinq travailleurs qui s'étaient rendus à l'hôtel de Place Dupuis à Montréal pour prêter main-forte à leurs collègues en sont revenus infectés. Lors d'un point de presse donné le 11 mai, la PDG du CISSSAT, Caroline Roy, a assuré que les mesures de protection et l'équipement individuel n'étaient pas en cause.

«Dès qu'on a appris l'existence de ces cas, on a vérifié pour voir ce qui avait pu se passer. Nous avons constaté que les travailleurs à l'hôtel de Place Dupuis disposent des équipements de protection individuelle adéquats. Ils ont contracté le virus davantage par mégarde ou même dans le cadre d'autres activités. Par exemple, l'un d'eux a pu toucher une poignée de porte qui était contaminée et ensuite transmettre le virus à d'autres», a-t-elle exposé.

Mme Roy a aussi mentionné que l'hôtel de Place Dupuis était un milieu sécuritaire. «Oui, nous avons cinq personnes qui sont revenues de Montréal infectées par la COVID-19. Cependant, les six autres qui sont aussi de retour dans la région n'ont pas été contaminés. On parle donc de cas isolés, pas d'une généralisation», a-t-elle fait observer.

Les travailleurs infectés ont tous été placés en isolement pour une durée de 14 jours. «Lorsqu'ils seront rétablis, ils ne pourront pas retourner immédiatement au travail, a signalé Dre Omobola Sobanjo, directrice régionale de santé publique par intérim. Nous allons d'abord leur faire subir des tests supplémentaires afin de nous assurer qu'ils ne présentent plus aucun risque de transmission du virus.»

Pas de dépistage massif en vue

À cet égard, Dre Sobanjo a voulu calmer les esprits qui réclament à grands cris des tests de dépistage massifs au sein de la population: à ce jour, l'Institut national de santé publique ne recommande d'évaluer que les personnes qui affichent au moins un des symptômes reconnus de COVID-19, soit la fièvre, la toux sèche persistante, les difficultés respiratoires et la perte de l'odorat et/ou du goût sans écoulement nasal. «Nous disposons de la capacité de doubler le volume de tests actuels dans la région au besoin, a-t-elle assuré. Cependant, on ne va pas inventer des personnes malades pour dépister.»

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