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14 mai 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le CISSSAT commencera à tester des personnes asymptomatiques

Les tests cibleront en priorité les milieux plus sensibles, à commencer par les CHSLD et le personnel soignant

covid masque

©Photo Pixabay - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Même si la stabilité de la situation dans la région ne requiert pas absolument le port du masque en public, la directrice régionale par intérim de santé publique a signalé qu'il s'agissait d'une bonne habitude à prendre dès maintenant.

Bien qu'un cas confirmé se soit ajouté au décompte, la stabilisation de la situation dans la région fait en sorte que le CISSSAT commencera à tester des personnes qui ne présentent pas de symptômes de la COVID-19.

En date du 14 mai, selon les données compilées la veille à 18h, on dénombrait en Abitibi-Témiscamingue 158 cas confirmés depuis le début de la pandémie, soit un de plus par rapport au portrait du 13 mai. Un cas de plus s'est ajouté à la liste des personnes rétablies, ce qui porte leur nombre à 147. En soustrayant les trois décès, il n'y aurait donc que huit cas actifs de COVID-19 dans la région, dont deux sont hospitalisés.

Selon les données fournies par l'Institut national de santé publique (INSPQ), le nouveau cas serait répertorié dans la région d'Amos, ce qui porte à trois le nombre de cas répertoriés dans la MRC Abitibi. La directrice régionale par intérim de santé publique, Dre Omobola Sobanjo, n'a cependant pas voulu confirmer cette information, en raison de la confidentialité imposée par le trop faible nombre de cas dans ce secteur. Elle a cependant précisé qu'il ne s'agissait pas d'un travailleur de la santé. Leur nombre demeure toujours de 23 personnes infectées depuis le début de la pandémie.

Pas de cas en CHSLD, mais l'INSPQ en signale un

Dre Sobanjo a par ailleurs indiqué qu'aucun cas n'était répertorié en ce moment dans les CHSLD de la région. Or, selon les données publiées par l'INSPQ, en date du 12 mai, on retrouvait un cas au CHSLD de Ville-Marie. «Il s'agit d'une erreur. Nous n'avons bel et bien aucun cas en CHSLD. Nous allons vérifier auprès de l'INSPQ d'où vient cette confusion», a-t-elle mentionné.

Plus de tests

La directrice régionale par intérim de santé publique a aussi fait savoir que le CISSSAT pourra commencer à tester des personnes asymptomatiques, soit celles qui ne présentent pas de symptômes apparents de COVID-19. «Il y a quelques semaines, nous avons annoncé que nous avions augmenté notre capacité de dépistage. Des gens nous ont depuis contactés et nous n'avons pas identifié de nouveaux cas de cette manière. En ce moment, nous recevons également moins de demandes que notre capacité à tester», a-t-elle expliqué.

«Les tests seront cependant ciblés, puisque nous ne pouvons pas tester chaque personne de la région. Nous irons d'abord vers les milieux les plus sensibles», a-t-elle souligné. Ainsi, les premiers milieux à faire l'objet de tests sur les personnes asymptomatiques seront les CHSLD. Et le CISSSAT commencera par le personnel soignant pour ensuite passer aux résidents.

Le couvre-visage: une bonne habitude à prendre

En ce qui concerne la recommandation gouvernementale annoncée il y a quelques jours de préconiser le port du couvre-visage en public, en particulier lorsque la distance de deux mètres entre chaque personne ne peut pas être respectée, Dre Omobola Sobanjo a reconnu que la stabilité de la situation dans la région ne requérait pas à tout prix une telle mesure pour l'instant. «Par contre, c'est une bonne habitude à prendre dès maintenant», a-t-elle insisté.

Toutefois, elle a précisé que le masque ne doit pas être porté par une personne âgée de moins de trois ans. «Le porteur doit être capable de pouvoir le mettre convenablement et l'enlever tout seul, sans quoi, au lieu de le protéger, le couvre-visage va devenir un risque supplémentaire, a-t-elle prévenu. Cette recommandation s'applique aussi aux adolescents qui, par exemple à cause d'une incapacité physique, ne seraient pas en mesure d'installer le masque eux-mêmes.»

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