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19 mai 2020

COVID-19: une stabilité qui réconforte les autorités

La région compte toujours 162 cas, dont 12 actifs

Si vous présentez de la fièvre ou de la toux, demeurez en isolement à domicile.

©Photo : Unsplash.com

En dépit de la reprise graduelle de plusieurs activités au cours des dernières semaines, le nombre de cas confirmés de COVID-19 demeure stable à 162 en Abitibi-Témiscamingue. Une stabilité qui réconforte les autorités de la santé publique.

On ne rapporte en effet aucun nouveau cas confirmé dans les 24 dernières heures dans la région. De plus, 147 personnes sont rétablies de la maladie, ce qui, avec les trois décès déplorés, signifie qu’il y a présentement 12 cas actifs en Abitibi-Témiscamingue. Le CISSS ne signale par ailleurs aucune hospitalisation en lien avec la COVID-19 dans la région.

«Les écoles ont recommencé, les services de garde aussi, les barrages ont été enlevés et la situation au niveau régional demeure stable, ce qui nous encourage à poursuivre les actions de déjà en place. On continue également de travailler à nous assurer que les personnes qui se déplacent, qui viennent dans notre région pour le travail ou toute autre raison, vont respecter les consignes de santé publique afin de limiter la propagation ou l’importation du virus dans notre région», a notamment déclaré Dre Omobola Sobanjo, directrice par intérim de la santé publique, lors du point de presse quotidienne du CISSS, le 19 mai.

Avec la Fonderie Horne

Cette dernière a aussi assuré que la santé publique travaillait en étroite collaboration avec la Fonderie Horne afin de mettre en place des mesures visant à prévenir la transmission de la COVID-19 en lien avec l’arrêt général projeté qui nécessitera la venue de nombreux travailleurs de l’extérieur. Le CISSS veut maintenir la stabilité qu’affiche la région en ce moment.

«Il est important de définir avec eux la provenance des travailleurs et d’évaluer leur exposition au virus avant de pouvoir venir ici. Et quand ils seront ici, ils auront des consignes à respecter, autant au travail que hors de leur milieu de travail, comme ne pas se déplacer dans la communauté. Ils feront aussi de l’autosurveillance et ils auront accès à des tests s’ils ont des symptômes», a fait valoir Dre Sobanjo.

300 tests par semaine

Interrogée au sujet des tests de dépistage effectués au cours des dernières semaines, la directrice par intérim de la santé publique a assuré que plus de 300 tests sont effectués par semaine dans la région, dont 323 entre le 11 et le 17 mai. Le taux de positivité serait de 6%.

Informée du fait que certains citoyens affirment toujours que des personnes ayant manifesté des symptômes n’avaient pas réussi à être dépistées, elle a insisté pour qu’elles se manifestent auprès de la santé publique. «Il faut appeler la ligne (1-877-644-4545) pour obtenir un rendez-vous. Normalement, le test de dépistage peut être fait la journée même ou dans les 24 heures. Le résultat est obtenu à l’intérieur de 48 heures. On est allé plus loin ces dernières semaines, en dépistant des membres de la famille de gens qui ont testé positif, et ce, même s’ils ne présentaient pas de symptômes. Nous voulons être certains de ne pas échapper de cas», a insisté Dre Omobola Sobanjo.

Travailleurs de la santé en zone chaude

La PDG du CISSS Caroline Roy a par ailleurs confirmé que trois travailleurs de la santé de la région étaient actuellement déployés en zone chaude dans la région de Montréal. «Et on a toujours deux travailleurs qui sont en lice, qui ont manifesté leur intérêt d’être déployés également dans ces zones chaudes là et pour lesquels on est toujours en validation pour savoir si on sera capable de les libérer et à quel moment on pourra le faire», a-t-elle précisé.

Dre Sobanjo a quant à elle confirmé que les derniers cas de travailleurs de la santé qui ont contracté la maladie la semaine dernière avaient été déployés à Montréal. «Il y en a qui avait eu des contacts avec des collègues qui avaient été confirmés plus tôt dans la semaine, alors ils étaient déjà en isolement en arrivant», a-t-elle indiqué.

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