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25 mai 2020

Le CISSS-AT confirme un 165e cas de COVID-19

La région compte maintenant 12 cas actifs

Virus

©Depositphotos - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le CISSS a confirmé lundi un 165e cas de COVID-19 pour l’Abitibi-Témiscamingue, ralliant ainsi le décompte officiel dévoilé la veille par l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ).

Ce nouveau cas déclaré dans les 24 dernières heures est une personne qui a été diagnostiquée à l’extérieur, mais qui habite la région. «On a accès à nos données dans la région, mais si quelqu’un qui a une résidence en Abitibi-Témiscamingue et se trouve dans une autre région quand elle est dépistée, c’est une autre direction de santé publique qui va la faire entrer dans les données provinciales. Parfois, il y a un délai entre le moment où c’est entré à l’INSPQ et le moment où l’on reçoit l’information. Les délais sont assez courts pour saisir les données, en faire l’analyse et produire ces informations, ce qui augmente les chances d’avoir une erreur», a expliqué la Dre Omobola Sobanjo, directrice intérimaire de la santé publique, lors du point de presse quotidien du CISSS.

Des 165 cas confirmés depuis le début de la pandémie dans la région, on en retrouve 131 à Rouyn-Noranda, 17 dans la MRC Témiscamingue, 10 dans la MRC Abitibi-Ouest, 5 dans la MRC Abitibi et moins de 5 dans la Vallée-de-l’Or. On dénombre aussi 27 employés du secteur de la santé qui ont contracté la maladie. La région déplore toujours trois décès. Si on déduit les 150 cas rétablis, on parle présentement de 12 cas toujours actifs. Aucun n’est hospitalisé actuellement au centre désigné de la région.

Par ailleurs, bien qu’elle n’ait pas été en mesure de préciser combien de tests de dépistages avaient été effectués dans la dernière semaine, la Dre Sobanjo assure que le CISSS maintient la cadence d’une quarantaine de tests par jour. Ces données ne tiennent pas compte des tests de dépistage effectués auprès du personnel des CHSLD.

Pas de transmission communautaire

La santé publique ne parle toujours pas de transmission communautaire et encore moins de transmission communautaire soutenue dans la région, en dépit de l’apparition de cinq nouveaux cas en quatre jours. «Les cas qu’on a ne démontrent pas que la transmission communautaire a repris dans la région. On est capable de faire le lien d’exposition pour les nouveaux cas de la fin se semaine. Et depuis plus d’un mois, on n’a pas eu de transmission communautaire soutenue. Il y a seulement un cas dans le dernier mois où on n’a pas été capable de faire le lien. C’est une exception», a indiqué la Dre Omobola Sobanjo.

Elle a néanmoins rappelé à plus d’une occasion durant le point de presse l’importance de continuer à respecter les consignes de la santé publique: distanciation sociale, lavage des mains et étiquette respiratoire. Elle a insisté sur le fait que les rassemblements intérieurs étaient toujours interdits et qu’il était fortement recommandé de porter un couvre-visage en public. Toute personne qui manifeste le moindre symptôme de la COVID-19 (fièvre, toux, difficulté respiratoire, perte d’odorat) doit appeler au 1-877-644-4545 pour accéder à un test de dépistage.

«C’est pour nous permettre de détecter le plus tôt possible les cas et ainsi mettre en place des mesures d’isolement des contacts de ces personnes afin de freiner la transmission de la maladie dans notre région», a-t-elle fait valoir.

Isolement dans la région

Sur la question des travailleurs de la santé qui ont contracté la maladie à l’extérieur, mais qui ont fait leur isolement dans la région, la Dre Omobola Sobanjo a d’abord rappelé que certains travailleurs n’ont eu leur diagnostic qu’à leur retour.

«Une autre raison, c’est important d’être en mesure de pouvoir accompagner et soutenir la personne lorsqu’elle vit une infection à la COVID. Ce n’est pas une période particulièrement facile. Donc, si une personne est allée travailler et est positive, on peut la ramener dans la région tout en s’assurant de mettre en place des mesures pour prévenir la transmission. On a des aménagements pour ces personnes-là pour qu’elles ne soient pas en contact avec leur entourage. Il n’y a pas de risques pour la région», a-t-elle assuré.

Selon Caroline Roy, présidente-directrice général du CISSS, il y aurait un ou deux travailleurs actuellement déployés en zone chaude à l’extérieur de la région, dont les retours sont imminents. Un autre travailleur se serait porté volontaire. «On accueille des nouveaux noms, on valide si on est capable de les libérer et si c’est le cas, on les rend disponibles. Ils sont mobilisés pour une ou deux périodes de sept jours dans une région chaude», a-t-elle précisé.

S’isoler au retour de l’extérieur?

La Dre Omobola Sobanjo a aussi précisé qu’il n’était pas obligatoire de s’isoler quand on revient d’une autre région, mais qu’il était souhaitable de le faire quand c’est possible. «Sinon, qu’on fasse attention aux mesures de santé publique quand on est là-bas et à notre retour. Il faut aussi faire une bonne surveillance des symptômes. Si on constate l’apparition d’un symptôme, il faut s’abstenir d’aller au travail et d’appeler pour faire un test de dépistage», a-t-elle recommandé.

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