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26 mai 2020

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Deux ans de pénitencier pour avoir battu un aîné

L’aspect gratuit des gestes a été pris en compte

Justice

©Photo - Archives

Un individu de 33 ans, François Nakhasenh, va passer les deux prochaines années dans un pénitencier fédéral pour avoir battu un homme d’une soixantaine d’années pour absolument rien, l’été dernier dans un parc de Val-d’Or.

Nakhasenh a reçu cette sentence au palais de justice de Val-d’Or de la part du juge Jacques Ladouceur, de la Cour du Québec, après avoir plaidé coupable à un chef d’accusation de voies de fait causant des lésions corporelles dans le cadre d’une suggestion commune soumise au tribunal par le procureur de la Couronne, Me Jonathan Tondreau, et par l’avocat de la défense, Me David Petranic.

L’aspect gratuit des gestes posés et le lourd passé judiciaire de l’accusé ont été pris en compte pour imposer une peine plus sévère qu’en temps normal en semblable matière, a fait remarquer Me Tondreau.

Selon les faits relatés au tribunal, la victime était assise au parc Lapointe, dans la matinée du 6 juillet 2019, quand Nakhasenh – intoxiqué par la drogue – est passé devant elle. Sous prétexte qu’il s'était fait dévisager du regard par le sexagénaire, l’accusé l’a invectivé pour ensuite lui asséner un coup de poing sur le côté de la tête.

«Le monsieur s’est écroulé au sol, il a reçu un coup de pied au visage et un coup de pied dans les côtes. Il a subi deux fractures à une joue et une fracture du nez», a signalé le procureur du ministère public.

Retour en prison

C’est donc un retour en prison pour François Nakhasenh, un individu sans domicile fixe qui compte huit antécédents de crimes avec violence à son dossier et qui avait déjà écopé d’une peine d’un an de détention dans le passé. Sa nouvelle sentence est assortie d’une interdiction à vie de posséder des armes et il devra fournir un échantillon d’ADN.

Lors de l’audience du règlement, l’accusé a exprimé des remords et s’est excusé à la victime, qui était présente. Une déclaration de la victime a été lue, soulignant les conséquences importantes que cet événement a eu sur cette personne aux niveaux physique et psychologique.

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