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26 mai 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Une deuxième vague de COVID-19 pourrait être évitée dans la région

Selon la Direction régionale de santé publique, il faudra cependant continuer de respecter à la lettre les consignes de prévention

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©Association pulmonaire du Canada

Si les consignes de prévention sont respectées à la lettre par l'ensemble de la population, la Direction régionale de santé publique estime que l'Abitibi-Témiscamingue pourrait être en mesure d'éviter une deuxième vague de COVID-19.

Alors que l'éventualité d'une deuxième vague de COVID-19 est sur toutes les lèvres à travers le monde, l'Abitibi-Témiscamingue pourrait être épargnée... si la population continue à respecter à la lettre toutes les consignes de prévention.

La Dre Omobola Sobanjo, directrice régionale par intérim de santé publique, a fait cette déclaration le 26 mai, lors du point de presse quotidien du CISSSAT, alors qu'aucun nouveau cas ne s'était ajouté par rapport à la veille, conservant le total à 165 cas confirmés depuis le début de la pandémie, dont 150 rétablis, pour 12 cas actifs, 3 décès et aucune hospitalisation.

«Avec les données que nous avons compilées pour la région depuis le début de la pandémie, on constate qu'il y a eu deux éclosions bien ciblées, avec une montée rapide de cas, puis une stabilisation. Depuis, on évolue dans un contexte régional de transmission très faible, avec une absence de transmission communautaire. Nous sommes donc à évaluer la possibilité qu'on puisse éviter la deuxième vague de COVID-19 dans la région. C'est certain qu'il y aura de nouveaux cas, mais si la population continue à appliquer toutes les recommandations relatives à la prévention de la transmission du virus, nous serions en mesure de restreindre les nouveaux cas essentiellement aux cellules familiales concernées», a-t-elle expliqué.

Pas de transmission communautaire ni de dépistage aléatoire

Dre Sobanjo a par ailleurs signalé qu'en ce moment, il n'y a pas de transmission communautaire du virus en Abitibi-Témiscamingue. «On parle de transmission communautaire lorsqu'une personne contracte le virus d'une personne qui l'a contracté après avoir été en contact avec une personne elle-même infectée. Donc, lorsqu'il y a un contact de troisième génération. On en a eu par le passé, mais ce n'est plus le cas présentement. De plus, il faut qu'au moins 30 % de cas soient d'origine inconnue. À date, nous pouvons retracer toutes les transmissions», a-t-elle assuré.

Dans la même veine, la directrice régionale par intérim de santé publique a indiqué qu'il n'était pas encore question de procéder à des dépistages aléatoires en Abitibi-Témiscamingue. «Dans le contexte actuel, où l'on a une situation très stable et une absence de transmission communautaire, ce n'est pas pertinent», a-t-elle mentionné.

Du même coup, elle a insisté sur l'importance de continuer à respecter toutes les consignes de prévention afin de s'assurer que cette situation encourageante ne se détériore pas. «La plus importante consigne, même en contexte de déconfinement, demeure de limiter ses contacts avec d'autres personnes en-dehors d'une même maisonnée. Il faut aussi respecter une distance de deux mètres avec les autres personnes dans un endroit public et porter un couvre-visage quand cette distanciation n'est pas possible. Il demeure également essentiel de se laver régulièrement les mains ainsi que toute surface qui est régulièrement touchée par plusieurs personnes. Enfin, il faut respecter l'étiquette respiraoire, soit tousser dans le pli de son coude ou dans un mouchoir en papier et jeter celui-ci dans la poubelle immédiatement après», a-t-elle énuméré.

Climatisation et ventilation en CHSLD

Pour sa part, la PDG du CISSSAT, Caroline Roy, a voulu rassurer la population quant aux questions de ventilation et de climatisation dans les CHSLD, les résidences pour personnes âgées et les milieux hospitaliers, face aux récentes directives émises par l'Institut national de santé publique afin de limiter les risques de propagation du virus par ces moyens.

«Chacun des neuf CHSLD de la région dispose d'espaces communs climatisés, a-t-elle fait savoir. De plus, des quelque 700 chambres que cela totalise, 225 disposent d'une climatisation individuelle, dont la totalité des chambres de la Maison Pie-XII.»

Bien sûr, dans un contexte où il faut limiter les regroupements, le CISSSAT devra s'adapter. Ainsi, les personnes qui voudront installer un climatiseur à leur fenêtre seront autorisés à le faire. Du soutien financier sera disponible pour celles qui voudront le faire, mais qui ne peuvent pas forcément s'en payer un. «Dans les secteurs hospitaliers considérés comme zone tiède ou chaude par rapport à la COVID-19, on procédera au cas par cas, a précisé Mme Roy. Ce qui est certain, par contre, c'est qu'on va s'assurer que la période estivale et ses chaleurs qu'on espère tous causeront le moins d'impacts à nos résidents et à nos usagers.»

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