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26 mai 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Une première technologique mondiale pour l’AEMQ

Le congrès Explo Abitibi 2020 pourrait paver la voie aux futurs événements publics du domaine minier

AEMQ_Valerie_Fillion_Xplor2017

©Patrick Rodrigue

Photographiée ici lors du congrès Xplor 2017 à Montréal, Valérie Fillion croit que l’expérience réalisée à Explo Abitibi pourrait servir de base à un nouveau modèle d’événements pour toute la filière minérale.

En organisant le tout premier congrès minier entièrement virtuel, l’Association de l’exploration minière du Québec (AEMQ) a non seulement réalisé une première mondiale, mais son initiative pourrait aussi paver la voie aux futurs événements publics du domaine minier au Canada.

Au lieu d’annuler son congrès régional annuel Explo Abitibi en raison des restrictions imposées par la COVID-19, l’AEMQ a opté pour un événement 100 % en ligne. «À notre connaissance, il s’agit d’une première du genre, a signalé la directrice générale de l’AEMQ, Valérie Fillion. Il existe bien des conférences et des formations en ligne, mais un volet exposition entièrement virtuel, où il est possible de visiter des kiosques et d’interagir en temps réel avec les exposants, ça ne s’est jamais fait.»

La tâche n’a cependant pas été facile. D’abord, l’AEMQ ne disposait que de quatre semaines pour défricher ce sentier électronique. Ensuite, il fallait dénicher une entreprise spécialisée dans le domaine qui soit capable d’offrir des services en français. «Nous avons fini par trouver une petite société en France qui désire s’implanter au Québec. Chacun y trouvera donc son compte», a indiqué Mme Fillion.

Un tapis sans fleurs… pour le moment

Munis de codes d’accès, les participants arrivent d’abord dans une salle d’exposition virtuelle au https://exploabitibi.mon-salon-virtuel.fr, où ils peuvent passer d’un kiosque à l’autre et discuter avec les exposants. Ils peuvent ensuite, en respectant l’horaire désigné, passer dans une autre salle pour les conférences et les ateliers de formation.

«Comme c’est une première et que nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous préparer, il est évident que nous n’avons sans doute pas utilisé les plateformes à leur plein potentiel. Ça fait partie de ce que nous allons évaluer à la fin de l’événement. Il faudra aussi analyser comment favoriser davantage les interactions entre les participants, parce que là, ce sera difficile de se ʺcroiserʺ dans une allée, ce qui est un élément important de tout congrès», a mentionné Valérie Fillion.

«Pour l’instant, nous nous sommes contentés du tapis. Les fleurs viendront plus tard» - Valérie Fillion

Banc d’essai pour Xplor

Car l’expérience réalisée lors d’Explo Abitibi 2020 intéresse beaucoup les autres associations minières du Canada, qui évaluent elles aussi la possibilité d’organiser des événements similaires. L’AEMQ elle-même projette de reproduire la formule pour son grand congrès annuel Xplor, si jamais l’interdiction d’organiser de grands rassemblements publics intérieurs devait se prolonger jusqu’à la fin de l’année.

«Explo Abitibi va être très formatrice, car les défis pour Xplor seront plus importants encore. En ce moment, on parle d’environ 300 inscriptions. À Xplor, il y a plus de 1000 participants, sans compter les exposants. Et beaucoup viennent d’ailleurs au Canada et des États-Unis. La logistique sera différente. Il faudra développer quelque chose d’intéressant tout en contrôlant les coûts. Car n’oublions pas que ces événements servent aussi à nous financer en tant qu’association», a exposé Mme Fillion.

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