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08 juin 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Cent ans d’histoire, cent ans d’archives

Les Archives nationales du Québec soulignent leur centenaire à la sauce COVID-19

Fort_Abitibi_1920

©BAnQ

Le poste Abitibi en 1920, un an avant sa fermeture définitive. L’établissement avait été fondé par le Chevalier de Troyes en 1686.

Comme elles ne pourront pas souligner leur centenaire par des activités publiques, les Archives nationales du Québec partageront quand même leur fierté avec la population avec un des éléments qui a fait leur renommée: une banque d’archives visuelles incomparables.

«Fondées en 1920, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) est l’âme d’une nation puisqu’elles témoignent de la construction, par le peuple québécois, d’une société avancée, culturellement et socialement, à l’extrême-est du continent nord-américain. Les Archives constituent un bien commun enrichi par tous ceux et celles qui ont apporté leur concours à cette construction singulière», a fait valoir le PDG de BAnQ, Jean-Louis Roy, par voie de communiqué.

BAnQ compte une dizaine de centres d’archives à travers le Québec. Pour la Semaine des archives nationales, celui de Rouyn-Noranda a choisi de présenter une photo datée de 1920 illustrant les derniers jours du poste de la Compagnie de la Baie d’Hudson sur les rives du lac Abitibi. Cet établissement a revêtu un caractère particulier dans l’histoire de la région, a exposé Sébastien Tessier, archiviste-coordonnateur de BAnQ Rouyn-Noranda.

«Le Fort Abitibi est construit par le Chevalier de Troyes en 1686. L’emplacement est choisi pour concurrencer les Anglais, qui ont des postes de traite à la baie James. Deux ans plus tard, avec le retrait des Anglais, il perd de son importance. Pendant 30 ans, il est sporadiquement fréquenté, mais rouvre officiellement ses portes vers 1720, lorsque la Compagnie du Nord-Ouest reprend le commerce des fourrures dans la région», a-t-il relaté.

«En 1821, le gouvernement britannique enjoint la compagnie avec la Compagnie de la Baie d’Hudson, créant un monopole sur la traite des fourrures pour l’ensemble de l’Amérique du Nord britannique, sauf pour les colonies américaines, a-t-il enchaîné. Mais à la fin du 19e siècle, la traite des fourrures devient une activité folklorique, puis le poste Abitibi ferme définitivement ses portes en 1921.»

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