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06 juillet 2020

Feu vert pour les rues des Chênes, des Érables, des Cèdres et des Ormes

Un projet de plus de 3,5 millions $ à Amos

CECO Amos

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les travaux consistent en la réfection des conduites d’égout et d’aqueduc ainsi que de l’infrastructure de chaussée des rues des Chênes, des Érables, des Cèdres et des Ormes.

Près de 10 ans après l’adoption d’un premier règlement d’emprunt (2011), il semble que cette fois-ci soit la bonne pour la réfection majeure d’une partie des rues des Chênes, des Érables, des Cèdres et des Ormes (CECO) dans le quartier Amos-Est.

La Ville d’Amos a octroyé le contrat à TEM Entrepreneur Général lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal, le 29 juin. Il s’agit du plus bas des quatre soumissionnaires à 3 289 908 $ avant taxes. En février 2019, la firme Stantec avait décroché le contrat pour les services professionnels en ingénierie au coût de 116 700 $ incluant les taxes.

Les travaux consistent en la réfection des conduites d’égout et d’aqueduc ainsi que de l’infrastructure de chaussée. «On a eu des problèmes de refoulement dans ce secteur. On a fait quelques interventions au fil des années, mais on savait qu’on n’aurait pas le choix, tôt ou tard, de refaire complètement les canalisations. Certaines ont plus de 50% de saturation», explique le maire Sébastien D’Astous.

L’entrepreneur dispose jusqu’en 2021 pour réaliser les travaux. «On a permis que les travaux puissent se faire sur deux étés pour essayer d’obtenir une diminution des coûts. Puis, au niveau de la planification, on trouvait qu’on était un peu tard dans l’année. Mais j’ai bon espoir qu’ils se réalisent cette année avec l’entrepreneur qui a obtenu le contrat», indique M. D’Astous.

Aide de PRIMEAU

Pour réaliser ce projet, la Ville d’Amos a décroché une subvention de 857 020 $ de Québec par le biais du Programme d’infrastructures municipales en eau (PRIMEAU). Le projet avait été reporté l’an dernier parce qu’elle n’avait pas réussi à obtenir une aide gouvernementale.

«Le projet ne cadrait pas dans son entier avec les priorités de notre plan d’intervention pour la TECQ (programme de la taxe sur l’essence et la contribution du Québec). C’était donc mieux pour nous d’aller vers un autre type de subvention, comme PRIMEAU, qui tient plutôt compte du type et de la longueur des canalisations. On avait mis 100% des canalisations dans le système et la moitié ont été retirées, parce qu’elles n’étaient pas suffisamment problématiques. Mais elles doivent donc être faites quand même, en raison de la configuration du réseau», explique Sébastien D’Astous.

Perturbations

Si le chantier ne doit pas avoir d’impact sur la fluidité de la circulation en ville, puisqu’il ne s’agit pas d’artères collectrices, il n’en demeure pas moins que l’envergure des travaux risque de perturber la vie tranquille de ce secteur résidentiel. «C’est sûr que ça va amener un lot de perturbations très locales pour les gens qui habitent le secteur, avec le bruit et les contraintes d’un tel chantier. Mais nous sommes persuadés que c’est un projet attendu par les citoyens qui vivent sur ces rues-là», estime le maire d’Amos.

 

 

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