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17 juillet 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Dame Nature n’était vraiment pas au rendez-vous

Bilan de mi-saison peu encourageant pour les agriculteurs

Oeufs_Richard

©Patrick Rodrigue

Les retards occasionnés par le printemps maussade n’ont pu être rattrapés par la suite.

Le printemps 2020 n’aura pas seulement été caractérisé par le confinement imposée par la pandémie de COVID-19. Les agriculteurs de la région ont aussi dû composer avec une météo qui leur a été tout sauf favorable.

Publié le 14 juillet par la Financière agricole du Québec, le bilan de mi-saison en assurance récolte pour l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec démontre que Dame Nature n’était vraiment pas au rendez-vous ce printemps.

Si l’important couvert de neige observé durant l’hiver a favorisé la survie des cultures pérennes, cette même neige est demeurée au sol très longtemps avant de fondre. On en a ainsi observé jusqu’au 13 mai dans certains secteurs, tandis que des précipitations de neige ont été signalées jusqu’au 3 juin.

En raison de ses températures plus froides et du temps maussade et pluvieux qui a ensuite prévalu, le printemps a été caractérisé par des retards allant d’une à deux semaines dans les travaux de semis. Des retards qui n’ont pas pu être rattrapés par la suite. Le manque de chaleur et l’abondance de pluie ont également ralenti la croissance des fourrages et entraîné des dommages aux cultures de foin, retardant la première fauche. On a aussi observé une mortalité plus importante des abeilles, ce qui a entraîné plusieurs versements d’indemnisations en vertu de l’assurance récolte. Enfin, en raison de l’excès d’eau dans le sol, certaines superficies de céréales et de patates n’avaient pas encore été semées ou plantées au début de juillet.

Les températures plus chaudes qui ont commencé à être ressenties à partir de la troisième semaine de juin ont asséché un peu les sols, ce qui a favorisé les travaux aux champs. Cependant, trois périodes de canicule ont aussi été enregistrées depuis le printemps, ce qui a entraîné un impact négatif sur la croissance et le rendement des plants.

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