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31 juillet 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Quatre mois de prison pour avoir saccagé un logement

Steve Dubois a aussi été condamné pour trafic de stupéfiants et plusieurs bris de conditions

Régie du logement

©Photo Hebdo Rive nord-archives

En plus d’être condamné à une peine de prison, Steve Dubois devra aussi rembourser les dégâts qu’il a causés dans le logement où il habitait.

Parce qu'il n’avait pas digéré l’avis d’expulsion que lui avait émis son propriétaire, un Rouynorandien a été condamné à une peine de quatre mois de prison. Cette peine comprend aussi un plaidoyer de culpabilité à du trafic de stupéfiants et à plusieurs bris de conditions.

Le 31 juillet au Palais de justice de Rouyn-Noranda, Steve Dubois, 49 ans, a plaidé coupable à neuf chefs d’accusation qui pesaient sur lui dans cinq dossiers différents, dont les faits s’étaient échelonnés de l’automne 2018 au printemps 2020. Le juge Marc E. Grimard a accepté la suggestion commune du procureur de la Couronne, Me Nicolas Bigué, et de l’avocate de la défense, Me Audrée Arcelin.

Méfait, stupéfiants et bris de conditions

Le 7 septembre 2018, lors d’une perquisition au domicile de Dubois, les policiers avaient saisi de petites quantités de méthamphétamines et de cannabis, une liste de comptabilité ainsi que du matériel servant au trafic et à la consommation de stupéfiants.

Puis, le 24 octobre suivant, après avoir reçu un avis d’expulsion du logement dans lequel ils habitaient, sur l’avenue Larivière, Dubois et sa conjointe s’étaient livrés au saccage de celui-ci. «On parle de vitres cassées à une fenêtre et une porte, d’une porte d’armoire arrachée, d’un cadre de porte endommagé, de plusieurs portes manquantes et de deux trous dans le plafond de la chambre à coucher», a détaillé Me Bigué.

Enfin, alors qu’il se trouvait sous plusieurs ordonnances de la Cour, dans la première moitié de 2020, Dubois a omis de respecter plusieurs consignes qui lui avaient été imposées, dont respecter un couvre-feu, de 22h à 6h, avertir le Tribunal de tout changement d’adresse et se signaler au poste de police à tous les vendredis.

Me Arcelin a mentionné que son client, qui n’en est pas à son premier passage devant le Tribunal, n’avait pas connu d’antécédents à partir de 2009 et que ses déboires judiciaires avaient repris en 2019, à cause de sa consommation de drogue et du décès de sa conjointe. «Depuis, il a cessé sa consommation», a-t-elle précisé au juge Grimard.

Détention préventive

Comme l’avaient proposé les deux avocats, le juge Marc E. Grimard a condamné Steve Dubois à une peine totalisant quatre mois de détention. Cependant, comme il était détenu de manière préventive depuis le 29 juin, ce temps passé derrière les barreaux a été déduit du compte, à taux de temps et demi, soit l’équivalent de 50 jours. Il restera donc à Dubois 70 jours à purger en prison.

Le magistrat lui a également imposé une probation de 18 mois et 30 heures de travaux communautaires. Dubois devra aussi rembourser à son ancien propriétaire la valeur directe des dégâts qu’il avait causés au logement, soit 1172,13 $.

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