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06 août 2020

COVID-19: le dépistage s’intensifie dans la région

Aucun nouveau cas confirmé depuis une semaine

Masque COVID-19

©Photo Unplash Sharon McCutcheon

Le CISSS réitère l’importance de suivre les mesures d’hygiène recommandées par la Santé publique, dont le port du couvre-visage dans les lieux publics intérieurs.

L’Abitibi-Témiscamingue n’a pas eu de nouveaux cas confirmés de COVID-19 en une semaine, mais ce n’est pas faute d’avoir testé des gens, alors que le CISSS a pratiquement doublé la cadence depuis la fin juillet.

En date du mercredi 5 août à 18h, la région comptait toujours un total de 180 cas confirmés depuis le début de la pandémie. Du nombre, 174 sont rétablis et on déplore toujours 4 décès, ce qui laisse seulement 2 cas actifs. Et cette stabilité n’est pas causé par une baisse du nombre de tests, bien au contraire.

«Hier (mercredi), nous avons réalisé 128 dépistages dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, et nous sommes sur une tendance à la hausse. Nous sommes passés de 60-70 tests par jour il y a quelques semaines à tout près de 130 hier. La population répond bien à l’invitation du gouvernement», s’est réjoui Philippe Gagné, président-directeur général adjoint du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue, lors du point de presse hebdomadaire de l’établissement, jeudi.

Moyenne de 102 tests

La Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil à la Santé publique, a précisé que le CISSS affichait une moyenne de 102 tests par jour du 30 juillet au 5 août. Ceux-ci sont majoritairement effectués dans les centres de dépistage de la région, mais aussi dans certains milieux de soins.

Il faut généralement un délai de 24 heures pour obtenir les résultats des tests de dépistage, mais la Dre Sobanjo a précisé que la région avait fait face à des délais plus importants ces derniers jours en raison de la hausse importante du nombre de tests. Des analyses doivent être effectuées à l’extérieur de la région, ce qui peut occasionner parfois des délais de 48 à 72 heures pour obtenir des résultats. Les analyses des personnes hospitalisées avec symptôme, les personnes en milieu de soin ou dans un milieu à risque d’éclosions et les travailleurs de santé sont priorisées.

Nouvelle procédure

Par ailleurs, Philippe Gagné a indiqué que l’organisation avait pris acte du mécontentement des personnes asymptomatiques qui doivent attendre longtemps en ligne au téléphone pour obtenir un rendez-vous pour un test de dépistage. Des modifications seront apportées dès lundi.

«Au lieu d’attendre en ligne, les personnes asymptomatiques qui veulent être dépistées seront invitées à laisser un message sur la boîte vocale du CISSS en composant le 833-525-5858. Un professionnel de la santé communiquera avec elles dans les 24 heures. Je rappelle également que la ligne 1-877-644-4545 est réservée au gens qui présentent des symptômes associés à la COVID-19 (toux, fièvre, difficultés respiratoires, perte de goût/odorat), puisqu’une évaluation d’une infirmière est requise avant le rendez-vous en clinique de dépistage», a-t-il précisé.

Dépistage mobile

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue peut aussi désormais faire du dépistage mobile, si le besoin devait se manifester. «Nous sommes prêts dans l’éventualité où une éclosion avait lieu ou si nous recevions une demande pour effectuer du dépistage de manière mobile. On se dote de nouvelles façons de répondre aux besoins de la population», a fait valoir Philippe Gagné.

Prêt pour Pikogan

Il a aussi été question de l’avis public émis par le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni à Pikogan, qui invite ses membres qui ont participé à un pèlerinage à Sainte-Anne-de-Beaupré, visité la communauté de Wemotaci ou participé au Festival Innu Nikamu sur la Côte-Nord à s’isoler et se faire dépister pour la COVID-19.

La Dre Sobanjo a indiqué ne pas savoir combien de personnes de Pikogan ont participé à ces événements, mais que le CISSS était prêt à accommoder la communauté dans ses centres de dépistage. «Si les besoins dépassent la capacité actuelle de notre centre de dépistage d’Amos, on va trouver une façon d’offrir ce dépistage à ces personnes-là, selon le moyen le plus efficace», a-t-elle assuré.

Pas de cas actif à la détention

Interrogée sur la situation à l’établissement de détention d’Amos, où le ministère de la Sécurité publique fait état d’un cas confirmé, la Dre Sobanjo a indiqué que la Santé publique n’avait pas été avisée d’un cas actif. «Mais nous avons été informés d’une personne incarcérée qui a déjà eu un test positif avant son intégration à la détention d’Amos. Elle est rétablie, elle-même reçu un test négatif, alors on ne la considère plus comme un cas actif», a-t-elle affirmé.

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