Fermeture temporaire de la Maison du Bouleau Blanc

La pénurie de main-d’œuvre frappe la maison de soins palliatifs

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La Maison du Bouleau blanc à Amos.

Faute de personnel soignant, la Maison du Bouleau Blanc d’Amos a pris la décision de fermer ses portes du 7 au 19 août.

Pour être fonctionnelle, la maison de soins palliatifs nécessite le travail de 10 infirmières. «En ce moment, il nous manque trois personnes, explique Joan Tenhave-Audy, directrice de la Maison du Bouleau Blanc. Nous comptons actuellement six infirmières et six membres de notre personnel préposé, dont la moitié sont à temps occasionnel.»

Selon la directrice, le manque d’infirmières est l’un des effets de la COVID-19, mais aussi des vacances d’été. Toutes les possibilités sont présentement évaluées par l’administration du Bouleau Blanc.

«D’ordinaire, on ne fait jamais appel à une clinique privée, mais nous en sommes rendus là, souligne Mme Tenhave-Audy. Malheureusement, elles ne peuvent pas non plus nous venir en aide, car avec la pandémie, les infirmières ne peuvent plus se déplacer autant qu’avant entre des hôpitaux, des domiciles ou des maisons de soins palliatifs. On espère que des étudiantes ou des infirmières retraitées, par exemple, nous donne un coup de main.»

Cette décision crève-cœur de fermer temporairement ses portes, qui est une première pour l’organisation, a obligé l’administration à transférer les résidents du Bouleau Blanc à l’hôpital d’Amos, avec la collaboration des familles.

«Le bien-être des malades et de leurs proches est au cœur de la mission de la Maison du Bouleau Blanc, ajoute-t-on. Tous les efforts sont déployés, encore actuellement, afin de réussir à combler les quarts de travail manquants.»

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