Procès d'un ramancheur pour agressions sexuelles: l’accusé à la barre des témoins

©Photo - Gracieuseté/Sûreté du Québec

Jean-Marie Bergeron nie être allé trop loin envers ses clientes lors de certains traitements.

Une troisième journée sera nécessaire au procès de Jean-Marie Bergeron, un ramancheur valdorien accusé d’agression sexuelle à l’endroit de cinq femmes.

Prévu pour deux jours, le procès se poursuivra jeudi, au palais de justice de Val-d’Or, après avoir été ajourné par le juge Jean Beaulieu, mercredi en fin d’après-midi, alors que l’accusé de 67 ans subissait un interrogatoire serré de la part de la procureure de la Couronne, Me Claudia Carbonneau.

En gros, le débat repose sur les façons de faire de Jean-Marie Bergeron, qui dit être davantage un ramancheur qu’un massothérapeute. Appelées à témoigner mardi lors du jour 1 du procès, les plaignantes, dont l’une était d’âge mineur au moment des faits reprochés, soutiennent avoir subi des attouchements aux seins, aux fesses, à l’anus ou dans la région des parties génitales (selon le cas) au cours de traitements dispensés par l'accusé, entre janvier 2014 et juin 2019.

Défendu par Me Francis Germain, Jean-Marie Bergeron affirme pour sa part avoir toujours agi correctement avec ses clientes. Il a nié être allé trop loin et avoir effectué des attouchements inappropriés, en signalant qu’à l’occasion, il doit passer près des parties intimes lors de certains traitements mais qu’il prévient ses clientes dans ces situations.

Me Carbonneau tentait d’ailleurs de le «cuisiner» concernant ses façons de procéder lorsque le juge Beaulieu a interrompu l’interrogatoire, qui doit reprendre jeudi matin.

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