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03 septembre 2020

Horaires de faction: Malartic prête à poursuivre Québec

Martin Ferron n’en peut plus

Martin Ferron

©Photo - Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Martin Ferron, maire de Malartic.

La Ville de Malartic, qui exige plus que jamais que le gouvernement provincial effectue des modifications aux horaires de faction des ambulanciers du territoire de Malartic et Rivière-Héva, se dit maintenant prête à porter le dossier devant les tribunaux si les choses ne changent pas.

Le maire Martin Ferron est définitivement prêt à amener l’enjeu des horaires de faction à un autre niveau si rien ne change. «Ça fait des années qu’on revendique notre cause et on ne cesse de nous répéter que Québec étudie ce dossier, souligne M. Ferron. C’en est assez! S’il faut poursuivre le gouvernement provincial, on va le faire.» 

Le décès d’un citoyen, survenu dimanche dernier à Rivière-Héva, aura véritablement été la goutte de trop pour le maire Ferron. «C’est un décès de trop et j’exige que les autorités publiques en cause remédient à la situation afin que tous les citoyens de Malartic et de Rivière-Héva puissent avoir la même protection que les autres citoyens du Québec», déclare-t-il. 

«Trop de décès nous laissent de nombreuses questions sans réponses. Il est plus que temps que ça cesse!»  - Martin Ferron 

La victime, qui a succombé à une crise cardiaque, aurait attendu les services préhospitaliers d’urgence pendant 30 minutes. Bien que rien ne peut prouver que le décès aurait été évité par une intervention plus rapide des paramédics, Martin Ferron estime que cette situation demeure inacceptable.  

«Il est question de vies humaines, plaide-t-il. Il va falloir que certaines personnes se regardent dans le miroir et se demandent comment elles réagiraient si cela arrivait à l’un de leurs proches.» 

Quand il est question d’un horaire de faction, cela signifie que les ambulanciers en poste sont de garde, mais à leurs domiciles. Ainsi, lorsqu’ils reçoivent un appel, on peut compter de nombreux délais, notamment pour qu’ils revêtissent leur uniforme, se rendent à la caserne et ensuite sur les lieux où leurs services sont requis.  

«On doit choisir entre sauver de l’argent ou sauver des vies. Il me semble que le choix est clair!», conclut Martin Ferron. 

Commentaires

3 septembre 2020

Nathalie Pepin

Ben d’accord mon mari est mort le 20 novembre 2017 a l’age de 45 ans d’un arrêt cardiaque a cause d’avoir attendu les ambulanciers pendant 50 minutes pas 30! à Malartic! Lors d’un arret cardiaque c’est une questions de minutes! J’ai deux orphelins de père qui même après presque 3 ans ont peine a se remettre de ces images qui les ont traumatisés!

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