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Justice

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09 septembre 2020

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Vers un procès de trois semaines dans l’affaire Morin

Stéphane Morin

©Photo - Facebook

Stéphane Morin (photo) fait face à la plus grave accusation du Code criminel, celle de meurtre prémédité, en lien avec la mort de Serge Paré, survenue en septembre 2018 dans le secteur de Desmaraisville.

Le procès du Valdorien Stéphane Morin, accusé de meurtre prémédité contre la personne de Serge Paré, devrait durer environ trois semaines, mais il faudra attendre au moins jusqu’au 8 décembre pour en connaître les dates.

Le dossier revenait devant le tribunal mercredi, au palais de justice de Val-d’Or, lors d’une audience présidée par le juge Raymond W. Pronovost, de la Cour supérieure. La procureure de la Couronne, Me Véronic Picard, et l’avocat de la défense, Me Martin Latour, prévoient cinq journées de débat sur l’admissibilité en preuve de certains éléments d'enquête. Ce débat (un voir-dire en jargon judiciaire) aura lieu au cours de la semaine du 30 novembre. Le dossier reviendra ensuite devant le tribunal le 8 décembre où, en principe, le calendrier du procès pourrait être élaboré.

Stéphane Morin, 57 ans, est détenu depuis son arrestation, le 11 septembre 2018, relativement à la mort de Serge Paré, 61 ans, de Val-d’Or, dont le corps avait été découvert dans un camp de chasse du lac Opawica, près de Desmaraisville, au nord de Lebel-sur-Quévillon. S’il est jugé coupable de meurtre prémédité, la plus grave accusation du Code criminel, Morin écopera de la peine automatique de l’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de pouvoir demander sa libération conditionnelle avant au moins 25 ans de détention.

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