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10 septembre 2020

COVID-19: près de 200 tests par jour en septembre

Il reste six cas actifs en région

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©Photo Unsplash

Le CISSS n’a confirmé aucun nouveau cas de COVID-19 depuis le 1er septembre en Abitibi-Témiscamingue, et ce, en dépit du fait que l’on réalise près de 200 tests de dépistage par jour. En date du 10 septembre, on rapportait toujours six cas actifs.

Ainsi, depuis le début de la pandémie, on recense un total de 189 cas confirmés, dont 179 personnes rétablies et quatre décès. Aucune personne n’est actuellement hospitalisée pour la COVID-19 en Abitibi-Témiscamingue.

L’éclosion soudaine de neuf nouveaux cas à la fin du mois de juillet a entraîné la mise en place de cliniques mobiles de dépistage sans rendez-vous d’abord à Amos, puis à Val-d’Or. Puis, la mesure a été élargie aux autres territoires de MRC le mardi 8 septembre pour faire face à une demande croissante dans la population, notamment de personnes asymptomatiques qui voulaient être dépistées.

«On constate une bonne participation. Du 1er au 9 septembre, nous avons effectué 1765 tests de dépistage, donc près de 200 tests par jour. Heureusement, nous n’avons pas eu d’autres cas positifs», a précisé la Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil en santé publique, lors du point de presse hebdomadaire du CISSS, le 10 septembre.

Tant qu’elles seront nécessaires

Ces cliniques de dépistage sans rendez-vous seront maintenues aussi longtemps que nécessaire. «Elles sont là pour répondre à un besoin. Elles sont ajustables et modulables. On suit le besoin et on les ajuste, selon ce qui est requis. Ça pourrait être quelques semaines ou plus, on ne sait pas. On veut détecter les cas le plus rapidement possible», a fait valoir la médecin-conseil de la santé publique.

«On va aussi s’ajuster en fonction de la température, a renchéri la présidente-directrice générale du CISSS Caroline Roy. Les temps froids arrivent en région et le sans rendez-vous fait en sorte qu’on doive attendre souvent à l’extérieur pour le dépistage. Quand on dit que nous serons agiles avec ces cliniques, c’est aussi en réponse aux conditions météo», a-t-elle précisé.

Des niveaux d’alerte

Dre Sobanjo a par ailleurs rappelé l’importance, «surtout quand on voit ce qui se passe dans d’autres régions, de demeurer prudents, de continuer à respecter les mesures et les consignes sanitaires, d’être prudents dans nos déplacements, de limiter nos contacts et de respecter la distanciation physique».

Elle est aussi revenue sur la mise en place, le 8 septembre, du système des niveaux d’alerte régionaux. «L’Abitibi-Témiscamingue et 14 autres régions sont dans le premier palier, le palier vert. On continue donc de suivre les mesures de base. Les paliers d’alerte des autres régions nous aident aussi à planifier nos déplacements. Il y aura une mise à jour hebdomadaire de cet outil», a-t-elle indiqué, en rappelant que cette façon de faire allait notamment permettre de moduler les mesures et les interventions dans chaque région du Québec.

«On a commencé à avoir plus de personnes symptomatiques qui se font dépister, mais elles reviennent avec un résultat négatif» - Dre Omobola Sobanjo

Le personnel nécessaire

À savoir si la santé publique aura le personnel nécessaire pour faire face à la seconde vague appréhendée de la pandémie, on assure au CISSS avoir pris les moyens nécessaires. On cherche notamment une façon d’automatiser la transmission de résultats de tests de dépistage afin de libérer du personnel. La santé publique prévoit aussi se tourner vers des retraités et d’autres professionnels pour réaliser les enquêtes épidémiologiques.

«À partir du moment où il y aurait une grande augmentation des cas et qu’il y aurait nécessité de bonifier les équipes en santé publique pour faire des enquêtes, des gens sont formés actuellement dans notre organisation. On a prévu le coup. Comme vous avez aussi pu le constater, on s’ajuste. On déploie des cliniques de dépistage sans rendez-vous alors que ce n’était pas prévu», a rappelé Caroline Roy.

 

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